>>Le Cambodge met en garde contre tout appel au boycott des élections générales
>>Cambodge : le gouvernement approuve l’amendement de la Constitution
Des policiers cambodgiens à Phnom Penh. |
Le Cambodge déploiera 80.000 agents de sécurité pour les élections générales. C'est ce qu'a déclaré mercredi 18 avril le directeur adjoint de la Police nationale du Cambodge, le général Kirt Chantharith, lors de la cérémonie d'ouverture d'un cours de formation sur la loi électorale et le code de conduite du personnel de sécurité pendant les élections. "Le Cambodge s'est engagé à organiser les élections, prévues pour le 29 juillet, de manière libre, équitable et en ordre", a-t-il ajouté.
Le 9 avril, la Commission électorale nationale (NEC) du Cambodge a averti que quiconque appelant le peuple à boycotter les élections générales, pourrait payer une amende entre 1.250 et 5.000 dollars et faire face à des délits criminels. En outre, la NEC a appelé les électeurs à participer au vote afin d'exercer leurs droits.
L'avertissement est intervenu un jour après que Sam Rainsy, chef du Parti du sauvetage national du Cambodge (CNRP), qui a été dissous, a exhorté les habitants à boycotter les prochaines élections si le CNRP n'était pas autorisé à y participer. Sam Rainsy vit en exil volontaire en France depuis novembre 2015 pour éviter une peine d'au moins huit ans de prison.
Le peuple cambodgien élira 125 parlementaires lors des prochaines élections. Selon le ministère de l'Intérieur du Cambodge, le pays compte 37 Partis politiques reconnus, dont beaucoup ont annoncé leur participation à l'élection.
VNA/CVN