>>Plus d’aires de jeux pour les enfants de Hô Chi Minh-Ville
>>Pour que la culture traditionnelle attire davantage d’élèves
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| Une chance pour des petits citadins de s’ouvrir au monde rural et à un autre mode de vie. |
Pour sortir les enfants de la routine de Hanoi, plusieurs fermes éducatives ont vu récemment le jour. Une occasion pour les petits de partir à la découverte du riz ou de rencontrer boeufs et buffles. Ne restant pas de simples spectateurs, ils participent directement à des activités agricoles, telles que la pêche, la culture et la récolte de légumes. Une chance pour ces enfants de s’ouvrir au monde rural et à un autre mode de vie, sans oublier de s’initier à la culture traditionnelle des campagnes du Nord, chose qui n’est pas toujours aussi facile d’accès.
Cet été, la ferme éducative Erahouse, située dans l’arrondissement de Long Biên, a entre autre noué des contrats avec des écoles. Ces dernières envoient leurs élèves notamment les week-ends, et tous débordent d’enthousiasme pour partir à la découverte d’un univers parfois inconnu.
«Ma maison est très petite, et je ne peux jamais planter d’arbre. C’est la première fois que je le fais, et c’est super intéressant», partage Nguyên Anh Tuân, un garçonnet habitant dans l’arrondissement de Dông Da.
L’expérience permet à ces petits citadins de côtoyer de près les animaux de la ferme, alors qu’ils sont habitués de les voir dans les livres ou à la télévision. Et évidemment, le premier contact se fait non sans appréhension et préjugé. «En venant ici, j’avais peur des vers. Après que mes parents m’ont expliqué à quoi ils peuvent servir, je n’ai plus peur du tout d’eux», témoigne la petite Nguyên Lan Phuong, venue de l’arrondissement de Thanh Xuân.
De plus, les séances d’activités collectives organisées comme le plantage d’arbre, chercher le foin pour les boeufs ou la pêche forgent un esprit de solidarité et d’entre aide, des valeurs indispensables dans la vie quotidienne.
Une application dans les écoles
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| Des enfants apprennent à s'occuper des bétails. |
Après une journée dans la ferme d’Erahouse, les parents se montrent déjà satisfaits des premiers changements. «Mes enfants se disputaient souvent entre eux pour les jouets. Je craignais qu’ils ne deviennent égoïstes par la suite en grandissant, avoue Nguyên Thi Nhung, une mère de famille de l’arrondissement de Dông Da. Mais depuis qu’ils participent aux activités de la ferme Erahouse, je trouve que mes enfants ont appris à aider les autres, tout en s’initiant en plus aux jouets folkloriques. Ils peuvent maintenant cultiver le riz, ou s’occuper des boeufs».
«Les élèves adorent y participer, et se passionnent pour la cueillette des tomates ou des concombres. Et ce malgré le fait que leurs vêtements soient très sales après une journée !», a déclaré Doàn Thê Hùng, vice-directeur d'une compagnie des semis.
Selon Hà Lan, institutrice dans l’école primaire de technologie éducative, «avec ce genre de cours organisés une fois par semaine, les élèves aiment de plus en plus la nature. D’abord, ils ont peur la terre, des animaux et des insectes, parce qu’ils les trouvent très sales. Pourtant, à travers mes leçons, les élèves savent le rôle important de la terre, des bénéfices des vers ou encore des dommages des insectes dans la vie quotidienne. Ils n’ont plus peur». Et d’ajouter : «Du point de vue des enfants, il y a beaucoup de choses nouvelles et inconnues qui attirent leur attention. Ces activités extrascolaires organisées dans ces fermes éducatives se montrent très utiles, et doivent être considérées comme une matière concrète à enseigner dans les écoles».
Un point de vue partagé apparemment par plusieurs autres écoles primaires, et qui permettra sans doute, de sensibiliser les enfants à la protection de l’environnement.
Thu Huong/CVN