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Le bilan de l'énorme incendie qui a ravagé samedi soir 24 avril un hôpital de Bagdad pourrait atteindre 130 morts, a annoncé lundi 26 avril la Haute commission indépendante irakienne des droits de l'Homme (IHCHR). "Le nombre approximatif de décès, selon les témoignages obtenus par l'équipe de l'ICHCR, pourrait atteindre 130, y compris les corps non identifiés et gravement carbonisés", a précisé la commission dans un communiqué. Le drame a été provoqué par l'explosion de bouteilles d'oxygène à l'hôpital Ibn al-Khatib qui, situé dans l'est de la capitale irakienne, est dédié au traitement des patients atteints du nouveau coronavirus, selon l'équipe de l'ICHCR. La commission a blâmé les autorités de l'hôpital pour n'avoir pas respecté les instructions du ministère de la Santé quant à la limitation du nombre de visiteurs de l'hôpital, qui est déjà surpeuplé, indique le communiqué. L'établissement a manqué d'un système d'alerte précoce pour les incendies, en plus de l'échec évident de l'administration hospitalière pour secourir rapidement les patients, dénonce le texte. Suite à l'incendie, le Premier ministre Mustafa al-Kadhimi a suspendu le ministre de la Santé Hassan al-Tamimi et a ordonné l'ouverture d'une enquête.
Xinhua/VNA/CVN