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Le onzième cycle de négociations sur la Syrie, au format Astana, devrait avoir lieu en novembre, à Genève, après le début, en septembre, des négociations visant à modifier la Constitution, a annoncé mardi 30 juillet le ministère turc des Affaires étrangères. Pendant le dixième cycle des réunions de haut niveau qui se sont tenues lundi 30 juillet et mardi 31 juillet à Sotchi, en Russie, les pays garants, notamment la Turquie, l'Iran et la Russie, ont discuté de "l'évolution sur le terrain et des efforts en cours pour parvenir à une solution politique au conflit syrien", a affirmé le ministère dans un communiqué. Ils ont également discuté des efforts visant à créer une commission constitutionnelle lors des négociations et consultations en marge de la réunion avec l'envoyé spécial des Nations unies pour la Syrie, Staffan de Mistura, poursuit le communiqué. "Dans ce cadre, nous avons souligné que la zone de désescalade d'Idleb est l'élément principal de l'accord d'Astana et que sa fonctionnalité doit être préservée", est-il rapporté. La Turquie a également souligné l'importance de s'opposer aux agendas séparatistes des groupes qui constituent une menace pour l'unité politique et l'intégrité territoriale de la Syrie, et la sécurité nationale des pays voisins. Parallèlement au processus de Genève, neuf cycles de négociations sur la Syrie se sont tenus à Astana, la capitale kazakhe, depuis 2017, avec la Russie, la Turquie et l'Iran comme médiateurs.