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| Rencontre avec la presse pour annoncer la tenue du spectacle «L’apologie de Socrate de Platon», le 24 mars à Hanoi. |
D’après ce diplomate, 2.500 ans après, L’apologie de Socrate de Platon permet au spectateur d’éprouver le plaisir d’écouter le grec ancien.
De son côté, le réalisateur Dimos Avdeliodis a déclaré que ce spectacle mettait en avant le grec ancien et la création, la propagation de la philosophie au niveau mondial. «Socrate est considéré comme un symbole de la civilisation grecque : celui de l’amour, de la liberté et de l’égalité», a-t-il expliqué.
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| Socrate est considéré comme un symbole de la civilisation grecque. |
À noter qu’en 2012, ce spectacle a été présenté devant environ 800 Grecs dans un ancien théâtre à Athènes. «+L’apologie de Socrate de Platon+ est un fruit du partenariat entre le ministère grec de la Culture et des Sports et le Théâtre national du Nord de la Grèce», a confié le réalisateur Dimos Avdeliodis. «Ensuite, la pièce a été jouée en Roumanie et à Chypre, et le sera en France, au Luxembourg et en Belgique dans un proche avenir». Et de préciser que le Vietnam est la première destination en Asie dans le cadre de la tournée mondiale qui débutera cet été.
À cette occasion, il a remercié les soutiens du gouvernement vietnamien et des services concernés pour que ce spectacle puisse être présenté au public vietnamien.
L’ambassadeur grec a quant à lui affirmé que L’apologie de Socrate de Platon venait célébrer la Fête nationale de son pays (25 mars) et le 40e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Grèce et le Vietnam (1976-2016).
«Cet événement inaugure une kyrielle d’activités culturelles placées sous l’égide de l’ambassade de Grèce au Vietnam», a-t-il conclu.
Dans L’apologie de Socrate de Platon rapporte les plaidoyers de Socrate lors de son procès en 399 avant J.-C. à Athènes qui déboucha sur sa condamnation à mort. La défense se déroule en trois parties, toutes en lien direct avec la mort. Socrate se défend devant les juges, mais aussi devant toute la cité d’Athènes (composant le Tribunal de la Cité). Il répond aux trois chefs d’accusation déposés contre lui : corruption de la jeunesse, non-reconnaissance de l’existence des dieux traditionnels athéniens, et introduction de nouvelles divinités dans la cité. Il y eut 30 jours d’intervalle entre la condamnation de Socrate et sa mort, pendant lesquels il resta enchaîné dans sa prison. Ses amis lui rendaient visite et s’entretenaient avec lui quotidiennement.
Texte et photos : Hoàng Phuong/CVN