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La conférence sur la détermination de régions bénéficiaires de l’inclusion économique, financière et sociale de l'APEC, le 28 août à Hô Chi Minh-Ville. |
La recommandation a été formulée par Bùi Thanh Son, vice-ministre vietnamien des Affaires étrangères, président de la SOM3, lors de son discours d’ouverture du symposium ayant pour thème «Promouvoir l’inclusion économique, financière et sociale au sein de l’APEC», en présence de quelque 300 délégués, ambassadeurs, de représentants de l’Organisation des Nations unies (ONU), de la Banque mondiale (BM), du Fonds monétaire international (FMI), de l’Organisation de développement économique et de coopération (OCDE), du Conseil de coopération économique du Pacifique (PECC), de la Banque asiatique de développement, de l’Institut de recherche économique pour l'ASEAN et l’Asie de l’Est (ERIA).
Pourquoi une inclusion économique, financière et sociale ?
Bùi Thanh Son, vice-ministre vietnamien des Affaires étrangères, président de la SOM3. |
«Ce symposium est une étape importante, pratique et logique pour mener à bien les instructions de nos dirigeants en promouvant le programme de l’APEC sur l’inclusion économique, financière et sociale dans notre région», a souligné M. Son. D’expliquer que cela découle du fait que les programmes liés à l’inclusion dans l’APEC sont assez dispersés et qu’il manque d’une bonne coordination. Il n’existe actuellement aucun ensemble de politiques communes dans l’APEC pour promouvoir l’inclusion économique, financière et sociale, car ces trois piliers dépendent les uns des autres et se renforcent mutuellement.
«L’inclusion économique offre à tous les membres de la société l’accès aux opportunités économiques pour participer de manière significative à la vie économique de leur économie en tant qu’employeurs, entrepreneurs, consommateurs et citoyens», a insisté M. Son.
En ce qui concerne l’inclusion financière, selon M. Son, elle permet d’accéder à des produits et services financiers utiles et abordables qui répondent à leurs besoins, tels que les transactions, les paiements, les économies, le crédit et l’assurance, qui sont fournis de manière responsable et durable. D’ajouter que l’inclusion sociale est le processus d’amélioration des termes pour que les individus et les groupes participent à la société. L’inclusion sociale vise à permettre à tous les membres de la société de profiter des opportunités mondiales croissantes et d’améliorer l’équité.
Kamal Malhotra, coordonnateur résident des Nations unies et représentant résident du PNUD au Vietnam, a reconnu, lors de son discours, le rôle du gouvernement du Vietnam en tant que pays hôte des réunions de l’APEC 2017. Il a affirmé que ce symposium constitue une importante plateforme à tous les partenaires venus des pays membres de l’APEC pour discuter du large éventail des défis de développement auxquels ils sont confrontés. Ledit symposium permet également de discuter des opportunités pour promouvoir les investissements dans le libre-échange ainsi que les stratégies dans le renforcement des coopérations économiques et techniques afin de favoriser le rôle du développement de l’économie durable et la prospérité de la région de l’APEC. Région qui représente 39% de la population mondiale et 59% du PIB mondial.
Kamal Malhotra, coordonnateur résident des Nations unies et représentant résident du PNUD au Vietnam. |
«J’ai grand espoir que les résultats de ce symposium renforceront les coopérations et que ces résultats contribueront au succès de la Semaine des dirigeants des économies de l’APEC, qui aura lieu du 5 au 11 novembre dans la ville de Dà Nang (Centre)», a prononcé Kamal Mathotra. «Le thème de ce symposium qui avancera l’inclusion économique, financière et sociale, est vraiment important pour renforcer le rôle de l’économie durable et de la prospérité des pays membres de l’APEC et des autres pays du monde. L’inclusion est la 4e question majeure de la communauté globale inscrite dans l’agenda de 2030 des Nations Unies en matière de développement durable», a-t-il-ajouté.
À cette occasion, Ousmane Dione, représentant et directeur de la Banque mondiale (BM) au Vietnam a également insisté sur l’inégalité des revenus entre les pays membres de l’APEC, en rappelant qu’en 1990, le revenu de nombreux pays a progressé plus lentement en termes du PIB national. Ces dernières années, cette inégalité s’est accrue notamment aux États-Unis ainsi qu’en Union européenne, en Chine, en Inde et en Indonésie. En plus, le changement climatique, les pandémies et les conflits portent atteinte à nombre de groupes, et causent ainsi des risques aux réalisations économiques des pays. «Le maintien d’un accent souple sur l’inclusion est crucial , a affirmé Ousmane Dione. De proposer des facteurs importants pour contribuer à l’inclusion économique, financière et sociale des pays membres que sont la création d’emplois, l’urbanisation, les innovations, l’investissement dans les ressources humaines et les infrastructures, une amélioration du système fiscal, la création de plus d’opportunités aux ethnies minoritaires dont l’accès à l’éducation notamment.