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Le Parlement angolais a adopté jeudi 19 avril à l'unanimité une loi qui libéralise les investissements étrangers, en supprimant notamment l'obligation faite aux investisseurs de s'associer à un partenaire local, un texte destiné à relancer l'économie de ce pays producteur de pétrole. La législation précédente exigeait que les étrangers investissent au minimum 50 millions de kwanza (environ 180.000 euros ou 230.000 dollars), avec au moins 35% de capital en provenance de partenaires angolais. Ces contraintes ont été supprimées dans la nouvelle loi. "La loi élimine effectivement l'obligation de participation de 35% des citoyens nationaux" dans les investissements privés en Angola, a déclaré le ministre de l'Économie Pedro Luís da Fonseca. Le principal parti d'opposition, Unita, a voté en faveur de la loi. Ledébat sur l'investissement privé dans le pays est "opportun" parce que "l'économie angolaise est malade", a estimé un de ses membres, Alcides Sakala. "L'investissement privé peut devenir le levier générant de la richesse",a-t-il ajouté.