>>Quand Heinrich Heine rencontre la musique traditionnelle vietnamienne
Lors de la "Soirée de poésie d'Heinrich Heine et musique traditionnelle vietnamienne" |
Photo : BM/CVN |
L’amour résonnant dans la chanson Tuong tu (Languir d’amour) ou l’espoir dans le chant châu van cô Bo (chant des sorcières), etc. ont été traduits dans une association subtile entre poésie allemande et musique traditionnelle vietnamienne.
C’est ce qu’ont ressenti les spectateurs lors de la "Soirée de poésie d'Heinrich Heine et musique traditionnelle vietnamienne", interprétée à l’Institut Goethe à Hanoï par le groupe Dông Kinh cô nhac (musique ancienne de la capitale de l’Est), avec l’aide de la traductrice Chu Thu Phuong.
Dix poèmes extraits des célèbres Lyrisches Intermezzo d’Heinrich Heine ont été présentées par six chanteurs vietnamiens sur fond de musique traditionnelle vietnamienne : tuông (opéra classique et mimique), chèo (théâtre populaire), châu van (musique de culte), le ca Huê (chant de Huê), ou encore hat xâm (chant des aveugles).
Avec ses plus de 30 ans d’expériences dans la musique traditionnelle vietnamienne, le responsable du groupe Dông kinh cô nhac, l’artiste Dàm Quang Minh, a retranscrit avec succès les vers d’Heinrich Heine dans l’ancienne poésie vietnamienne, à travers les traductions de Chu Thu Phuong.
"Je suis impressionné par les chants et la musique de ce programme. Il s’agit d’une combinaison merveilleuse pour moi et pour les Européens. Cet échange entre la culture allemande et vietnamienne est vraiment intéressant", a estimé le directeur de l’Institut Goethe, Wilfried Eckstein.