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Samedi 14 avril, l'ambassadeur syrien aux Nations unies a condamné les frappes menées par les États-Unis en Syrie et a soutenu devant une réunion d'urgence du Conseil de sécurité que "la guerre froide était de retour". Bachar Jaafari a exprimé le "dégoût" de son pays vis-à-vis des frappes coordonnées des États-Unis, du Royaume-Uni et de la France contre la République arabe syrienne. M. Jaafari a fait remarquer que quand bien même les États-Unis auraient eu connaissance de sites qui produiraient des armes chimiques en Syrie, ils auraient dû insister pour que l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) les inspecte au lieu de les bombarder. "S'ils connaissaient les emplacements de supposés centres consacrés aux armes chimiques, pourquoi n'en ont-ils pas fait part à l'OIAC au lieu d'attaquer mon pays?" a insisté l'ambassadeur syrien.