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Intitulée "Nécessité de mettre fin à l'embargo économique, commercial et financier imposé par les États-Unis d'Amérique à Cuba", cette résolution soumise chaque année a recueilli le soutien de 187 États, seuls les États-Unis et Israël se prononçant contre et l'Ukraine s'abstenant.
L'AGNU a discuté de la nécessité de mettre fin à l'embargo économique, commercial et financier imposé par les États-Unis d'Amérique à Cuba, le 2 novembre. |
Photo : VNA/CVN |
L'AGNU a réitéré son appel à tous les États pour qu'ils s'abstiennent de promulguer et d'appliquer de telles lois et mesures restrictives, conformément aux obligations qui leur incombent en vertu de la Charte des Nations Unies et du droit international.
Le blocus, qui dure depuis plus de 60 ans, viole les droits de tous les Cubains, a déclaré le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodriguez Parrilla, soulignant que 80% de la population de son pays n'avait jamais connu une vie sans le blocus paralysant des États-Unis.
Il a ajouté qu'il s'agissait là d'un "acte de guerre économique en temps de paix", créant une situation d'ingouvernabilité et une tentative de destruction de l'ordre constitutionnel.
Aurélie Flore Koumba Pambo, représentante du Gabon auprès des Nations Unies, a fait part de l'inquiétude de son pays face à la poursuite de l'embargo. "L'ampleur de son impact est de plus en plus préjudiciable au peuple cubain", a-t-elle dit lors du débat, notant que ce blocus économique était "clairement un acte hostile à la cohésion de la région et du continent".
Mme Koumba Pambo l'a qualifié d'"obstacle au développement social et économique de Cuba".
L'ambassadeur péruvien à l'ONU, Luis Ugarelli, a déclaré que son pays "partage l'opinion de la quasi-totalité de la communauté internationale" selon laquelle cet embargo va à l'encontre des principes de la Charte des Nations Unies et du droit international en matière de droits de l'Homme, ajoutant que le Pérou soutiendrait la résolution, comme il le fait depuis plus de 30 ans.
Xinhua/VNA/CVN