L’agar-agar. |
Photo: Archives/CVN |
Originaire des côtes pacifiques du Japon et de la Corée, signalé sur les côtes sud-africaines et aux États-Unis, l’agar-agar pousse à 30 m de profondeur.
Cultivé sur des rochers, on le décolle au râteau. Après l’avoir nettoyé et fait bouillir durant six heures dans de l’acide sulfurique, on obtient une gelée, l’agar-agar.
Constituants connus
Polysaccharides, dont 90% d’agarose et d’agaropectine qui sont très mucilagineux.
Couramment utilisé comme gélifiant dans les préparations alimentaires, l’agar-agar sert principalement à des fins scientifiques sous forme de milieu de culture pour les micro-organismes cultivés dans les boîtes de letri. Son nom japonais Kanten signifie “temps froid”. En effet, cette algue est récoltée en hiver car le gel et le dégel sont des étapes essentielles du processus de fabrication.
Usages médicinaux
Comme la plupart des algues et de leurs dérivés, l’agar-agar est très nutritif et riche en mucilage. En médecine, il est principalement utilisé comme laxatif. Une fois dans les intestins, il absorbe l’eau qui s’y trouve et il se met à gonfler, stimulant ainsi la digestion ainsi que l’élimination des selles.
Espèces voisines
Gelidium amansii est la principale espèce productrice d’agar-agar, mais Gelidium cartilagincum (qui pousse sur les côtes pacifiques d’Amérique du Nord) ainsi que d’autres espèces voisines présentes dans le monde entier peuvent servir de substituts à cette algue.