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Les syndicats FO et UNSA ont accepté de signer l'accord sur les négociations annuelles obligatoires prévoyant une augmentation de salaire de 100 euros brut par mois. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Les organisations syndicales représentatives FO et UNSA ont signé la proposition de la direction générale", s'est réjouie dans un communiqué la RATP qui exploite une partie des transports en commun de Paris et de sa banlieue.
"En 2024, l’augmentation moyenne des rémunérations des salariés s’élèvera ainsi à 4,2%", assure la Régie qui rappelle que les rémunération avaient augmenté de 5,7% en 2023, après 5,2% en 2022.
L'augmentation de salaire aura en réalité lieu en deux temps, d'abord le 1er juin pour la première moitié, puis le 1er décembre.
FO-RATP, deuxième syndicat du groupe mais premier à la conduite, a tenu à rappeler "que dans les périodes les plus fructueuses de l’entreprise, le maximum obtenu a été de 45 euros (d'augmentation) pour un salaire de 3.000 euros".
Le syndicat a aussi insisté sur l'intéressement que devraient toucher les salariés en 2024, "d'un minimum de 1.100 euros".
La CFE-CGC et la CGT-RATP, premier syndicat du groupe, n'ont pas signé la proposition, que la CGT juge "trop loin des attentes des agents". Le syndicat estime qu'avec l'échelonnement de la mesure, la hausse de salaire équivaut en réalité à 1,3% sur l'année 2024.
La CGT a appelé à poursuivre les négociations. Fin janvier, elle a déposé un préavis courant du 5 février au 9 septembre, comprenant la période des Jeux olympiques et paralympiques, pour dénoncer des mesures salariales "insuffisantes".
AFP/VNA/CVN