Originaire d’Afrique du Nord, l’acacia d’Arabie pousse à l’état sauvage en Égypte et en Inde, où il est cultivé.
Partie utilisée : écorce.
Constituants connus : tanins, mucilage et flavonoïdes.
Effets et usages médicinaux :
+ Astringent, l’acacia d’Arabie renforce les muqueuses de l’organisme à l’instar de l’hanamélis (Hanamelis virginiana) ou de l’écorce de chêne (Quercus robur). On en fait diverses préparations : lotion contre les saignements de gencives, gargarisme calmant les irritations de la gorge, lotion contre l’eczéma, bain oculaire contre la conjonctivite, douche vaginale en cas de pertes blanches abondantes.
+ Dans l’Égypte ancienne, son bois servant à fabriquer des maisons, des roues et des manches d’outils. Les feuilles, les fleurs et les cosses étaient utilisées comme vermifuges. Elles cicatrisaient les blessures et avaient aussi la réputation d’atténuer la fréquence des crachats sanglants.
+ L’acacia d’Arabie peut être efficace dans les infections du parodonte. La gomme stimule la libération d’insuline du pancréas et abaisse les taux de glycémie dans le sang.
Espèce voisine : Acacia decumans rend les mêmes services que l’acacia d’Arabie.
Attention : En usage interne, le traitement ne doit pas excéder deux ou trois semaines. Les espèces du genre Acacia sont soumises à des dispositions particulières dans certains pays.
Dr Doàn Van Tân/CVN