La wédélie de Chine. |
Il s’agit d’une herbe vivace et couchée. Ses feuilles opposées sont à la fois velues et rudes, avec des poils tuberculeux sur les deux faces. Elles présentent 2-3 fortes dents sur chaque bord. Son inflorescence est faite de capitules axillaires ou terminaux, longuement pédonculés. Ses fleurs jaunes extérieures sont ligulées, les autres tuberculeuses. Cette espèce pousse à l’état sauvage et est cultivée dans les endroits humides des régions tropicales.
Au Vietnam, cinq variétés de wédélie de Chine sont identifiées, y compris trois variétés médicinales, dont la woedelia calenodulacea.
Partie utilisée : on utilise la plante entière, récoltée en toutes saisons. Elle est employée soit à l’état frais, soit desséchée.
Constituants connus : la plante entière contient du tanin, des saponines, des caroténoïdes, des isoflavonoïdes et de la wédélolactone.
Usages médicinaux :
+ Toute la plante, sauf les racines, est considérée comme un remède antibactérien et anti-inflammatoire. Elle est prescrite pour le phlegmon, la furonculose, l’impétigo, la mastite, les abcès, la cystite, la pyrexie et la fièvre éruptive, à la dose journalière de 50-100 g de feuilles fraîches dont on extrait le suc ou 20-40 g de plante sèche en décoction ou extrait.
+ La décoction de plante fraîche sert pour le bain des enfants contre la bourbouille.
Dr Doàn Van Tân/CVN