>>Les États-Unis vont lever l'obligation de test COVID pour les voyageurs
Vaccination anti-coronavirus à Illinois, aux États-Unis. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Selon CNBC, "compte tenu des deux dernières années de précédent de pandémie, c'est quelque peu surprenant - et un indicateur parmi tant d'autres que l'augmentation continue du nombre de cas est sensiblement différente des précédentes poussées de COVID. Certains experts disent que cela pourrait même marquer le début de la +nouvelle normalité+ du pays".
Pour David Dowdy, professeur agrégé d'épidémiologie à l'École de santé publique Johns Hopkins Bloomberg et médecin aux Services médicaux de Baltimore, les poussées précédentes ont été causées par l'émergence de nouveaux variants de la COVID-19, et cette vague est principalement alimentée par le déclin des immunités.
L'immunité que les gens ont acquise en se remettant de la vague d'Omicron en décembre et janvier s'estompe, ce qui permet à Omicron et à ses sous-variants "de remettre le couvert", a expliqué M. Dowdy, notant que de nombreux Américains ne prennent pas non plus de précautions particulièrement strictes contre la COVID-19.
Enfin, a indiqué CNBC, la moyenne mobile sur sept jours des nouveaux cas quotidiens aux États-Unis s'élevait à 109.032 mercredi 15 juin, mais ce "ce grand nombre est probablement un sous-dénombrement important, de nombreuses personnes s'appuyant désormais sur des tests à domicile et ne communiquant pas leurs résultats, ou évitant même entièrement les tests de la COVID-19".