>>Wall Street troublée par les incertitudes sur le commerce
>>Bourse de Tokyo: le Nikkei chute de plus de 3% dans les premiers échanges
Des indices boursiers des entreprises japonaises à Tokyo, le 11 octobre. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Une partie des indices restaient cependant encore orientés négativement. Après avoir débuté sur un recul furtif de 1,18%, l'indice Nikkei 225 de la Bourse de Tokyo a vite été soutenu par quelques achats motivés par une stabilité des changes et, à la mi-séance, il ne perdait plus que 0,45% à 22.488,86 points. Il avait lâché 3,9% jeudi 11 octobre.
L'indice élargi Topix de la place tokyoïte perdait de son côté 0,55% à 1.692,43 points. Outre les craintes découlant du plongeon de la Bourse américaine, les investisseurs à Tokyo surveillent de près les mouvements des devises.
Vendredi matin 12 octobre, le dollar valait 112,15 yens, quasi stable par rapport à son cours de jeudi 11 octobre à la fermeture à Tokyo, tandis que l'euro remontait à 129,98 yens, contre 129,58 yens, ce qui en théorie est bon pour les entreprises nippones.
La Bourse de Hong Kong a quant à elle ouvert en hausse vendredi 12 octobre, l'indice composite Hang Seng regagnant 0,31% à 25.345,06 points.
En Chine continentale, à Shanghai, l'indice composite, qui avait cédé plus de 5% jeudi 11 octobre, a ouvert en revanche sur un nouveau recul de 0,36% à 2.574,04 points.
De son côté, la Bourse de Shenzhen, qui a perdu plus de 6% jeudi 11 octobre, lâchait à nouveau 0,64% à 1.285,57 points.
L'indice de la Bourse sud-coréenne, le Korea Composite Stock Price Index (Kospi), reprenait dans la matinée près de 1% à 2.150,65 points tandis que le Taiex de Taïwan se redressait au même moment de 0,50% à 9.855,21 points.
Ce retour à un relatif calme en Asie apparaît être une bonne chose alors que Wall Street avait connu une nouvelle séance agitée jeudi 11 octobre, mais les analystes restent très prudents.
Virulentes critiques de Donald Trump
Les virulentes critiques du président américain, Donald Trump, sur les hausses de taux de la Banque centrale américaine (Fed) avaient en effet ravivé les inquiétudes sur les conséquences de cette politique sur la croissance.
M. Trump a remis la pression sur cette institution indépendante jeudi 11 octobre en souhaitant que "la Fed soit moins agressive", ajoutant que sa politique était selon lui "une grosse erreur".
Le mouvement négatif en Bourse a touché jeudi 11 octobre l'ensemble des secteurs aux États-Unis, plus particulièrement la santé, la banque et l'énergie.
La chute des indices a été le fruit de plusieurs facteurs, selon Nate Thooft, de Manulife AM, allant de la "hausse des taux d'intérêt de la Banque centrale américaine (Fed) aux craintes de mauvaises nouvelles durant la saison des résultats qui s'ouvre, en passant par des données économiques décevantes à l'étranger".
"L'inquiétude persiste aussi au sujet des tensions commerciales américano-chinoises", a souligné de son côté Stephen Innes, de la société Oanda.
"L'anxiété n'est pas partie, en raison d'une grande volatilité", a pour sa part commenté pour l'agence Bloomberg Hideyuki Ishiguro, de Daiwa Securities.
AFP/VNA/CVN