La guerre contre la drogue déclenchée il y a quarante ans par les États-Unis sera discutée à l'Assemblée générale de l'Organisation des États américains (OEA), qui a commencé le 4 juin au Guatemala, à un moment où l'Amérique latine milite pour des stratégies alternatives en vue de lutter contre trafic des stupéfiants. Cette 43e Assemblée générale s'est ouverte dans la soirée à Antigua (45 kilomètres au sud-ouest de la capitale Guatemala), en présence de délégations des 34 pays membres, parmi lesquelles trois présidents et le secrétaire d'État américain, John Kerry.
Les débats, jusqu'au 6 juin, tourneront principalement autour de la définition de nouvelles stratégies pour tenter de faire face à la violence provoquée dans la région par les cartels de la drogue, notamment en Amérique centrale et au Mexique, passage obligé des stupéfiants produits plus au Sud et consommés aux États-Unis.
La lutte frontale prônée par Washington, fondée sur la répression policière et militaire à l'encontre des producteurs et des distributeurs, est considérée comme un échec par de nombreux dirigeants ou ex-dirigeants locaux.
AFP/VNA/CVN