La salicaire. |
Photo : Archives/CVN |
Originaire d’Europe, elle s’est bien acclimatée à l’état sauvage en Amérique du Nord. C’est une espèce assez fréquente en plaine et en montagne où on la trouve jusqu’à 1.400 m d’altitude, sur des sols plutôt calcaires, au soleil ou dans des sites légèrement ombragés.
Parties utilisées : parties aériennes (récoltées en été, au moment de la floraison).
Constituants connus : salicarine, glucoside (vitexine), tanins, huile essentielle, mucilage et phythormones.
Propriétés : antibiotique, antidiarrhéique, antiseptique, astringent, hémostatique.
Effets et usages médicinaux :
- Astringente, la salicaire est principalement utilisée pour traiter la diarrhée et la dysenterie. Elle convient aux personnes de tous âges. Certains phytothérapeutes la recommandent pour réguler le transit intestinal et bloquer les diarrhées survenant chez les nourrissons encore alimentés au lait maternel.
- Cette plante est également préconisée dans le traitement des hémorragies de l’appareil génito-urinaire féminin.
- En cataplasme ou en lotion, on l’applique sur les blessures, les ulcères de la jambe et les eczémas.
- On la prescrit également pour soigner les pertes blanches et les prurits vulvaires.
- De nos jours, la salicaire figure rarement dans le formulaire des affections oculaires mais elle devrait faire l’objet d’investigations plus poussées en ophtalmologie.
- Les études menées sur des animaux montrent que les extraits de fleurs et de feuilles ont une action hypoglycémiante. La plante semble aussi avoir un effet antibiotique.
Préparations et usages :
- Infusion : une poignée de racines coupées et de feuilles pour un litre d’eau et laisser tirer ; 3 ou 4 tasses par jour.
- Teinture : 30 gouttes, 3 fois par jour.