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Le président turc Recep Tayyip Erdogan prête serment à Ankara, le 3 juin. Photo : AFP/VNA/CVN |
Dans son discours d'investiture prononcé au palais présidentiel, le président turc Recep Tayyip Erdogan a noté que la Constitution actuelle était "un produit du coup d'État (de 1980)" et qu'elle devait être remplacée par "une Constitution libertaire, civile et inclusive" qui renforcerait la démocratie.
La Constitution turque actuelle est entrée en vigueur en 1982 et a été amendée 19 fois depuis lors. Le dernier amendement, en 2017, a introduit un système présidentiel et aboli le système parlementaire.
M. Erdogan, qui a prêté serment devant le Parlement turc pour un troisième mandat en tant que président plus tôt samedi 3 juin, a également affirmé que le pays avait mis le pied sur une nouvelle voie et entrait dans ce qu'il a appelé le "siècle de la Turquie", exhortant le peuple turc à "transcender les limites des discussions axées sur les élections" et à "tourner son regard vers l'avenir".
Recep Tayyip Erdogan est sorti vainqueur des dernières présidentielles du 28 mai, obtenant 52,18% des voix lors du second tour contre son rival Kemal Kiliçdaroglu, chef du Parti républicain du peuple (centre-gauche).
M. Erdogan, qui dirige le pays depuis son accession au poste de Premier ministre en 2003, est devenu le premier président exécutif de Turquie en 2018 à la suite du référendum constitutionnel de 2017, qui a transformé le système parlementaire turc en un système présidentiel.
Xinhua/VNA/CVN