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Le président sud-coréen, Moon Jae-in (gauche), et son homologue de la RPDC, Kim Jong Un, le 19 septembre 2018 à Pyongyang. |
Selon un responsable ayant requis l'anonymat, Séoul a bien noté le fait que le dirigeant de la République populaire démocratique de Corée (RPDC), Kim Jong Un, avait délégué sa soeur cadette, Kim Yo Jong, dans le village frontalier de Panmunjom pour remettre un message de condoléances et une gerbe à l'occasion des funérailles de Lee Hee-ho, veuve de l'ancien président sud-coréen Kim Dae-jung.
D'après cet officiel, Séoul a pris bonne note de la "représentativité" et du "caractère symbolique" de la venue de Kim Yo Jong, par ailleurs 1ère directrice adjointe du Département de la propagande et de l'agitation du Parti du travail de Corée (PTC). Il a ajouté qu'après ce déplacement, "il est largement possible d'interpréter cela comme une volonté de dialogue intercoréen", notant par ailleurs que Pyongyang avait souhaité que Séoul envoie un responsable de haut rang accueillir la soeur de Kim Jong Un.
Cette tâche est revenue à Chung Eui-yong, principal conseiller à la sécurité nationale du président sud-coréen Moon Jae-in. Décédé en 2009, Kim Dae-jung a été le premier président sud-coréen à organiser depuis la fin de la Guerre de Corée en 1953 un sommet intercoréen.
Il avait ainsi rencontré à Pyongyang en 2000 Kim Jong Il, alors dirigeant de la RPDC et père de l'actuel dirigeant. Mme Lee avait présidé le Centre Kim Dae-jung pour la paix, créé par son mari pour promouvoir la réconciliation intercoréenne et lutter contre la pauvreté dans le monde.
Xinhua/VNA/CVN