>>République de Corée : le parquet convoque l'ex-présidente Park pour interrogatoire
Le ministre sud-coréen de l'Intérieur, Hong Yoon-shik, a annoncé mercredi 15 mars que l'élection présidentielle se tiendra le 9 mai, décrété ce jour-là jour de congé. Il fallait que ce scrutin se déroule dans les 60 jours suivant la destitution officielle de la présidente Park Geun-hye, définitivement déchue le 10 mars après que la Cour constitutionnelle a validé à l'unanimité la motion de destitution votée le 9 décembre par le parlement. Les candidats à la présidence devront abandonner toute fonction publique d'ici le 9 avril, soit 30 jours avant l'élection. Le Premier ministre Hwang Kyo-ahn, qui exerce également les fonctions de président par intérim, a déclaré mercredi 15 mars à l'issue d'une réunion ministérielle qu'il ne briguerait pas un mandat présidentiel, expliquant avoir besoin de superviser équitablement la campagne électorale et de gérer les affaires de l'État. M. Hwang était considéré à ce jour comme le meilleur espoir du camp conservateur, apparaissant comme le mieux placé dans son camp selon de récents sondages. Ces derniers placent pour l'heure largement en tête l'opposant Moon Jae-jin, ancien chef du parti Minjoo.
Xinhua/VNA/CVN