>>Hô Chi Minh-Ville améliore la gestion de la qualité des aliments
Le Département de la sécurité de l'hygiène alimentaire de Hô Chi Minh-Ville (DSHA) a organisé le 22 juillet un séminaire sur la sécurité alimentaire dans la production, la vente et la consommation de glace. L’occasion de dévoiler les résultats d’une enquête selon lesquels 54% des échantillons de glace collectés dans la ville ne répondent pas aux critères d’hygiène alimentaire.
Hô Chi Minh-Ville recense actuellement 193 ateliers de production de glace. Parmi eux, seuls 49 utilisent de l'eau potable (seuls 22 en ont prouvé l’origine) tandis que 114 utilisent de l'eau de sources souterraines pour produire leur crème glacée.
Parmi les 114 ateliers utilisant de l'eau de sources souterraines, 64 n'ont effectué aucun contrôle sanitaire de leurs sources. Lors d'une inspection récente du DSHA, 12 échantillons sur 22 testés ne répondaient pas aux critères microbiologiques révélant la présence de chlore, E. coli, coliformes, matières fécales, Streptocoques et Pseudomonas aeruginosa (bactéries causant des maladies intestinales, des diarrhées et des résistances aux antibiotiques).
Risque de contamination
Nguyên Thi Huynh Mai, vice-directrice du DSHA, a indiqué qu’alors que les contrôles réalisés par les localités sont tous satisfaisants, 54,5% des échantillons testés par le DSHA sont contaminés et dangereux. Les producteurs de ces glaces contaminées doivent maintenant rendre des comptes.
Il existe tout de même des ateliers plus sérieux qui utilisent des équipements modernes (machine d’emballage automatique avec poches PE assurant une excellente hygiène par exemple). Leurs dirigeants admettent que ces équipements sont très coûteux et donc difficiles d’accès.
Duong Thi Thu Dung, directrice de la Sarl de production et de commerce Hong Phuc, met en cause la clientèle, rappelant que cette dernière souhaite toujours consommer des produits à bas prix.
Pour garantir la sécurité alimentaire des consommateurs, les autorités de gestion doivent créer des politiques plus efficaces afin de fermer les ateliers dangereux. Il est urgent de sensibiliser la population sur les effets nocifs de la consommation de ces produits. Il faudrait de plus augmenter les amendes à l’encontre des coupables et saisir le matériel inapte à la production.
Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), 80% des maladies présentes dans les pays en développement sont causées par la contamination de l’eau et l'environnement pollué. Les sources d’eau polluées font 1,7 million de décès chaque par an, provoquant notamment des diarrhées. Au Vietnam, chaque année, l’eau polluée provoquerait 9.000 décès et 200.000 cancers.
Le Département de la sécurité de l'hygiène alimentaire de Hô Chi Minh-Ville (DSHA) a organisé le 22 juillet un séminaire sur la sécurité alimentaire dans la production, la vente et la consommation de glace. L’occasion de dévoiler les résultats d’une enquête selon lesquels 54% des échantillons de glace collectés dans la ville ne répondent pas aux critères d’hygiène alimentaire.
Comment assurer la qualité de la glace transportée en moto ? |
Hô Chi Minh-Ville recense actuellement 193 ateliers de production de glace. Parmi eux, seuls 49 utilisent de l'eau potable (seuls 22 en ont prouvé l’origine) tandis que 114 utilisent de l'eau de sources souterraines pour produire leur crème glacée.
Parmi les 114 ateliers utilisant de l'eau de sources souterraines, 64 n'ont effectué aucun contrôle sanitaire de leurs sources. Lors d'une inspection récente du DSHA, 12 échantillons sur 22 testés ne répondaient pas aux critères microbiologiques révélant la présence de chlore, E. coli, coliformes, matières fécales, Streptocoques et Pseudomonas aeruginosa (bactéries causant des maladies intestinales, des diarrhées et des résistances aux antibiotiques).
Risque de contamination
Nguyên Thi Huynh Mai, vice-directrice du DSHA, a indiqué qu’alors que les contrôles réalisés par les localités sont tous satisfaisants, 54,5% des échantillons testés par le DSHA sont contaminés et dangereux. Les producteurs de ces glaces contaminées doivent maintenant rendre des comptes.
Il existe tout de même des ateliers plus sérieux qui utilisent des équipements modernes (machine d’emballage automatique avec poches PE assurant une excellente hygiène par exemple). Leurs dirigeants admettent que ces équipements sont très coûteux et donc difficiles d’accès.
Duong Thi Thu Dung, directrice de la Sarl de production et de commerce Hong Phuc, met en cause la clientèle, rappelant que cette dernière souhaite toujours consommer des produits à bas prix.
Pour garantir la sécurité alimentaire des consommateurs, les autorités de gestion doivent créer des politiques plus efficaces afin de fermer les ateliers dangereux. Il est urgent de sensibiliser la population sur les effets nocifs de la consommation de ces produits. Il faudrait de plus augmenter les amendes à l’encontre des coupables et saisir le matériel inapte à la production.
Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), 80% des maladies présentes dans les pays en développement sont causées par la contamination de l’eau et l'environnement pollué. Les sources d’eau polluées font 1,7 million de décès chaque par an, provoquant notamment des diarrhées. Au Vietnam, chaque année, l’eau polluée provoquerait 9.000 décès et 200.000 cancers.
Texte et photo : Quang Châu/CVN