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La première éolienne offshore française, au large de Saint-Nazaire, le 12 avril. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le parc offshore de Saint-Nazaire, tout premier en France à entrer en service, comptera à terme 80 éoliennes, qui seront progressivement posées d'ici la fin de l'année. Le mât de la première avait été installé jeudi sur sa fondation, posée en mer en septembre. Deux des trois pales ont été accrochées dans la foulée, mais les mauvaises conditions météo ont retardé l'installation de la dernière, qui doit être ajoutée dans la semaine.
"C'est beaucoup d'émotion et de joie pour toute l'équipe, c'est un projet sur lequel on travaille depuis une dizaine d'années", s'est réjoui Cédric Le Bousse, directeur énergies marines renouvelables France chez EDF. Au large du Pouliguen et du Croisic, les 80 éoliennes seront réparties entre 12 et 20 km de la côte, sur 78 km². Chaque éolienne a une puissance de six mégawatts, "contre trois à quatre pour une éolienne terrestre", précise Cédric Le Bousse.
"Le parc, une fois installé, produira l'équivalent de la consommation (d'électricité) de 700.000 habitants, ce qui représente la moitié de la Loire-Atlantique. Soit 20% de la consommation totale du département", a expliqué Olivier de La Laurencie, directeur de projet du parc éolien de Saint-Nazaire. En comptant la base, le mât et les pales, les éoliennes culminent à environ 180 m de hauteur.
Elles sont installées quatre par quatre grâce à un immense navire/plateforme planté sur des "jambes" rétractables, qui transporte mâts et pales du port de Saint-Nazaire jusqu'au large. Au milieu du parc, la "sous-station" électrique, reliant les éoliennes et chargée de renvoyer le courant à terre via un câble semi-enterré, est déjà en place.
D'autres parcs éoliens offshore sont en cours de construction en France. Celui de Fécamp (Seine-Maritime) doit être mis en exploitation courant 2023, avant ceux de Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor) et de Courseulles-sur-Mer (Calvados).
AFP/VNA/CVN