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Des personnes remplissent des sacs de sable dans un point de collecte public en prévision de l'arrivée du cyclone Gabrielle à Auckland, en Nouvelle-Zélande, le 12 février. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Notre principal message aux personnes à travers le pays est : prenez au sérieux l'alerte de temps violent et assurez-vous que vous êtes préparés", a déclaré aux journalistes le Premier ministre Chris Hipkins.
"Assurez-vous d'avoir vos kits de secours, assurez-vous de savoir où vous devez aller au cas où vous devriez évacuer vos maisons", a-t-il ajouté.
Le bureau météorologique néo-zélandais a mesuré des rafales de vent jusqu'à 140 km/h dans le nord du pays dimanche matin 12 février et prévoit des pluies diluviennes.
"Compte tenu de la position et de l'intensité de Gabrielle, ce système présente un risque très élevé de conditions météorologiques extrêmes, lourdes de conséquences et sans précédent sur de nombreuses régions de l'île du Nord de dimanche à mardi", a-t-il averti.
Le cyclone devrait faiblir et se diriger lentement vers le sud lundi 13 et mardi 14 février.
Ce cyclone frappe le Nord de la Nouvelle-Zélande deux semaines après des inondations dévastatrices dans la même région.
L'état d'urgence reste en vigueur à Auckland, la plus grande ville du pays (1,6 million d'habitants), après cette catastrophe qui a fait quatre morts et forcé des milliers de personnes à quitter leurs logements.
Le pont qui traverse le port d'Auckland a été fermé dimanche et la plupart des vols prévus lundi 13 février ont déjà été annulés.
Le cyclone Gabrielle est passé sur l'île australienne de Norfolk dans la nuit de samedi 11 à dimanche 12 février, provoquant des chutes d'arbres et des coupures de courant, mais aucun dégât significatif, selon les médias.
AFP/VNA/CVN