La nouvelle ruralité souffle un vent nouveau à Dông Nai Thuong

À Dông Nai Thuong, si en 2010 la commune était constituée pour moitié de foyers pauvres, elle n’en compte plus que 17, aujourd’hui. Le revenu moyen par habitant a atteint plus de 40 millions de dôngs. Partout où elle passe, la pauvreté recule, même dans les communes les plus reculées.

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À Dông Nai Thuong, le revenu moyen par habitant a atteint plus de 40 millions de dôngs.

En l’espace d’une décennie, elle aura permis à nos campagnes d’entrer de plain-pied dans le XXIe siècle…"Elle", c’est bien sûr la nouvelle ruralité, dont on ne dira jamais assez les bienfaits. Encore un exemple, cette semaine, avec Dông Nai Thuong, une commune de la province de Lâm Dông sur les hauts plateaux du Centre, peuplée de Ma. De nombreux habitants ont cédé du terrain pour construire ce réseau routier : ils ont compris que c’était pour développer l’économie et l’agriculture.

La commune n’a pas ménagé sa peine, ni lésiné sur les moyens, d’ailleurs. Un réseau électrique, des écoles, des dispensaires… Elle ne s’est rien refusée. Et tant qu’à se moderniser, elle ne s’est pas contentée des infrastructures. La production agricole a elle aussi été modernisée, ce qui signifie en clair que les sciences et les technologies ont été appelées à la rescousse… Les brûlis ont fait place à des plantations de cajeputiers, de caféiers, d’hévéas et d’arbres fruitiers… Cette diversification des cultures aura visiblement eu des effets bénéfiques : il n’y a qu’à voir le nombre de foyers qui se sont enrichis…

"Le Parti, l’État et les autorités ont appelé les habitants à changer radicalement leur mode de production agricole en misant sur les sciences et les technologies", confirme Diêu Thi Prot, la vice-présidente du comité populaire de la commune. Mais cette modernisation a même touché les comportements, dont certains étaient trop arriérés, comme le reconnaît volontiers Diêu Thi Reo.

"J’ai fini par comprendre que si quelqu’un tombait malade chez moi, il valait mieux l’amener au dispensaire plutôt que d’invoquer les divinités !...", admet-elle.

À Dông Nai Thuong, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Si en 2010 la commune était constituée pour moitié de foyers pauvres, elle n’en compte plus que 17, aujourd’hui. Quant au revenu moyen par habitant, il a atteint plus de 40 millions de dôngs par an (plus de 1.500 euros).

Dès lors, personne ne s’étonnera d’apprendre que la commune est devenue très officiellement une commune néo-rurale. Diêu K’Giac, qui est le secrétaire du comité du Parti de la commune, en est bien évidemment satisfait.

"Notre commune vient tout juste d’être créée, c’est pourquoi il y a beaucoup à faire au niveau de la libération des terrains pour construire des ouvrages d’utilité publique. Je suis en tout cas heureux de constater que les membres du Parti montrent toujours l’exemple, notamment lorsqu’il s’agit de céder du terrain pour permettre ce genre de construction", dit-t-il.

"Des ouvrages d’utilité publique"… À en juger par les changements survenus à Dông Nai Thuong, il est clair que la nouvelle ruralité est une œuvre d’utilité publique.


VOV/VNA/CVN

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