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La Lune le 13 mai 2019, photographiée depuis Cannes. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"La NASA cherche à acheter du sol lunaire à des fournisseurs commerciaux !" a tweeté l'administrateur de la NASA, Jim Bridenstine.
Les États-Unis entendent être leader pour l'exploitation des ressources, notamment minières, se trouvant dans le sol ou le sous-sol des astéroïdes et de la Lune, une politique encouragée notamment par un décret du président Donald Trump en avril dernier, malgré une absence de consensus international et de jurisprudence sur la meilleure façon de gérer et partager les ressources extraterrestres, les grands traités spatiaux étant vagues sur la question.
Les sociétés sont appelées à présenter leurs propositions pour collecter un "petit" échantillon de pierres lunaires ou de régolithe, la sorte de sable ou de poussières qui recouvrent la surface de la Lune, n'importe où sur l'astre.
Se produira alors un transfert de propriété pour la NASA, qui en deviendrait le "seul" propriétaire. 80% du montant du contrat sera versé à la livraison des échantillons.
C'est un nouveau modèle économique choisi de plus en plus par l'agence spatiale, qui consiste à ne plus assumer la totalité des coûts de développement et d'opérations d'une mission, mais à attribuer des contrats de service à des sociétés spatiales privées, comme elle l'a fait avec succès avec SpaceX, qui emporte désormais cargo et astronautes vers la Station spatiale internationale.
AFP/VNA/CVN