Le cœur humain est une mer minuscule
Dont la profondeur restera à jamais ignorée !
Tantôt avec des rivages où les bateaux reculent ;
Ou parfois sans, les vagues flottant à leur gré...
Comment sont ces rivages en son for intérieur,
Que l'homme, à son cher, tienne à offrir le cœur,
Que les transmigrations s'enchaînent à l'infini,
Que tant de sanglots se versent dans cette vie ?
Que joie et tristesse se mélangent sans cesse,
Que puissent blanchir plus d'une tête en jeunesse,
Que l'homme soit sujet à tant de vicissitudes,
Que des lambeaux s'égarent au cours de sa vie ?
Là-bas, l'océan de nature est déjà calmée ;
Ici, celui du cœur ne cesse de déborder.
Traduit par Minh phuong