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Le vice-ministre malaisien de l'Intérieur, Nur Jazlan Mohamed, a rejeté la déclaration du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) qui espère faire de ce pays une destination finale pour les réfugiés. S'adressant mardi 21 juin au journal New Straits Times, Nur Jazlan Mohamed a dénoncé que l'UNHCR faisait pression de manière publique sur la Malaisie pour endosser la responsabilité et accepter les réfugiés. "Nous avons accueilli les réfugiés à la demande de l'UNHCR, mais seulement dans l'esprit que la Malaisie est un pays de transit. Il est injuste de forcer la Malaisie à assumer la responsabilité pour les réfugiés", a-t-il déclaré. Selon lui, la Malaisie n'est pas État signataire de la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés et n'est en conséquence pas tenue par le droit international de fournir le refuge, l'asile, l'emploi et l'éducation aux réfugiés. Ce pays le fait avec bonne volonté et pour des raisons humanitaires. Lundi 20 juin, le représentant de l'UNHCR en Malaisie, Richard Towle, a dit que plus de 150.000 réfugiés vivant dans ce pays l'avaient vu en tant que destination finale et non plus en point de transit. Selon Richard Towle, les réfugiés ne sont actuellement pas autorisés à travailler, et en vertu de la loi malaisienne, leurs enfants ne peuvent pas aller dans les écoles ordinaires. L'UNHCR espère que le gouvernement malaisien changera sa politique en la matière.
VNA/CVN