La Juventus gagne la Supercoupe d'Italie et Pirlo déjà un titre

Après le rendez-vous manqué entre les deux équipes en début de saison pour cause de coronavirus, match de championnat qui sera finalement reprogrammé, les retrouvailes ont cette fois bien eu lieu entre Pirlo et Gattuso, le premier face à face comme entraîneurs après avoir été ensemble champions du monde avec l'Italie en 2006 et remporté deux Scudetti et deux Ligues des champions avec l'AC Milan.

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Le capitaine et défenseur de la Juventus Turin, Giorgio Chiellini, entouré de ses coéquipiers, soulève la Supercoupe d'Italie, le 20 janvier à Reggio Emilie.
Photo : AFP/VNA/CVN

Andrea Pirlo, quatre mois seulement après ses débuts comme entraîneur, peut déjà lever un premier trophée : la Supercoupe d'Italie, remportée contre le Napoli de son ami Gennaro Gattuso (2-0) grâce à Cristiano Ronaldo et Alvaro Morata.

Trois jours après la déconvenue face à l'Inter Milan (0-2) de sa Juventus encore en construction, le "Maestro" a montré qu'il n'avait rien perdu de sa culture de la gagne. Même si son équipe a aussi gagné grâce au penalty manqué par le capitaine napolitain Lorenzo Insigne en fin de match et deux arrêts réfexes de grande classe de son gardien Wojciech Szczesny.

La Juventus remporte sa neuvième Supercoupe d'Italie (en 33 éditions), pour cette édition qui marquait le retour de cette compétition en Italie (à Reggio Emilia) après deux éditions en Arabie saoudite, en cette période de coronavirus.

Pirlo et Gattuso qui sont, sur le bord de la pelouse, comme ils étaient sur le terrain : en retenue mais précis dans ses consignes pour le "Maestro", éruptif pour le Napolitain, plusieurs fois rappelé à l'ordre pour être sorti de la zone réservée aux techniciens.

Mais l'entraîneur turinois n'était pas là pour s'amuser aux blagues de son ancien compère : il avait exigé une réaction après le non-match contre l'Inter Milan (0-2) dimanche 17 janvier. Et il l'aura eue... mais seulement après 45 premières minutes d'un round d'observation sans fin, sur une pelouse très moyenne qu'une armée de jardiniers a tenté de stabiliser jusqu'au coup d'envoi.

La patte de Ronaldo

Les Turinois ont d'abord plutôt tenu la balle en première période mais sans se montrer vraiment dangereux.

Les Napolitains se sont montrés eux plus directs. Et s'ils ont mal négocié un contre ou deux, ils ont aussi eu la plus belle occasion de la première période. Szczesny devait sortir le grand jeu sur une tête à bout portant de Hirving Lozano (28e).

Pirlo avait beau avoir changé les hommes par rapport à la défaite à Milan, son équipe peinait encore au milieu, seul le revenant Juan Cuadrado, tout juste sorti de quarantaine pour coronavirus, trouvant des failles à droite.

Dès la reprise, l'entraîneur turinois a donc changé les choses en lançant Federico Bernardeschi à la place de Chiesa, transparent.

Choix gagnant car des failles allaient enfin s'ouvrir. Naples reculait face à une Juve enfin plus pressante.

Cristiano Ronaldo, d'un coup de patte, ratait d'abord la cible d'un rien (55e). Mais le Portugais n'allait pas manquer l'occasion suivante. Sur corner, Tiémoué Bakayoko détournait malencontreusement le ballon vers Ronaldo, totalement seul, qui ne se faisait pas prier pour marquer son 20e but de la saison (64e).

Naples aura eu les occasions pour arracher la prolongation mais c'était aussi la soirée de Sczesny, qui voyait d'abord Insigne tirer son penalty à côté (80e), puis sortait un nouveau grand arrêt dans le temps additionnel. Naples était assommé et Morata, en contre, s'en allait valider le premier titre de Pirlo entraîneur.


AFP/VNA/CVN

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