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Nguyên Van Thi a fièrement montré son Ordre de la Résistance de première classe décernée par le Parti et l'État, il y a de nombreuses années. |
Photo : HGOL/CVN |
Phan Thanh My, vice-président de l'Association des anciens combattants de la ville de Nga Bay, dans la province de Hâu Giang (Sud), n'oubliera jamais les souvenirs de la libération du Sud. Alors que le jour de la libération du Sud et de la réunification du pays approchait, le cœur de M. My était rempli d'émotions mitigées. Il était heureux de vivre le moment de la victoire historique et du développement du pays, mais il était aussi triste pour ses camarades tombés sur les champs de bataille.
Rejoignant la révolution à l'âge de 14 ans, M. My était officier de liaison dans le Bataillon 309 relevant du Ier Régiment d’U Minh. À la fin de 1974, son unité a reçu l'ordre de traverser le fleuve Hâu (bras postérieur du Mékong) pour entrer sur le champ de bataille de Vinh Trà (dans les deux provinces actuelles de Vinh Long et Trà Vinh).
Au début de 1975, le Ier Régiment a été désigné comme l'unité principale pour couper l'autoroute 4 (aujourd'hui la Nationale 1A), afin de bloquer la voie d'évacuation de l'ennemi entre Saigon (actuellement Hô Chi Minh-Ville) et la IVe Région tactique et de fournir un soutien à l'offensive. Plus le jour de la libération approchait, plus notre armée était enthousiaste. Malgré de nombreuses difficultés et dangers, tout le monde s'est porté volontaire pour aller au champ de bataille.
L’après-midi du 30 avril 1975, la joie de la victoire est venue lorsque Vinh Long a été libéré.
Exploits
De même, Nguyên Van Thi, habitant de la commune de Phuong Binh, district de Phung Hiêp, fut fidèle aux activités révolutionnaires de son pays natal et a réalisé de nombreux exploits héroïques. Ancien capitaine de la commune et ensuite secrétaire du Comité du Parti de la commune de Phuong Binh avant 1975, il a coordonné ses actions avec les forces armées pour organiser de nombreuses attaques, anéantir l'ennemi, abattre des hélicoptères et étendre progressivement la zone libérée.
À l'approche du 30 avril 1975, M. Thi a été affecté au bataillon Tây Dô et a participé à l'occupation du palais du gouverneur de Cân Tho ainsi que d'autres quartiers généraux de l'ennemi. "Ce soir-là, alors qu’on entendait des coups de feu de partout, notre bataillon avec plus de 30 personnes a navigué en canoë vers le centre de la ville de Cân Tho et a été accueilli par des agents infiltrés", a-t-il raconté. À ce moment-là, M. Thi et ses coéquipiers ont vraiment cru que le pays avait été complètement libéré.
Huynh Van Phuc (droite) raconte des souvenirs inoubliables pendant le passé. |
Photo : HGOL/CVN |
Huynh Van Phuc, habitant de la ville de Vinh Viên (district de Long My), ancien employé du Bureau du Comité provincial du Parti de Cân Tho, se souvient que le matin du 1er mai 1975, lui et ses coéquipiers ont participé à l'occupation du quartier général de l'ennemi dans le chef-lieu de Vi Thanh, la capitale de la province de Chuong Thiên à l'époque. Témoin du moment où les dirigeants de l'ennemi ont capitulé, M. Phuc était très excité. La joie de la victoire semblait couvrir toutes les difficultés et les sacrifices de la guerre passée.
Fierté
En tant que témoins du changement positif de leur pays natal et de leur patrie, les anciens combattants sont très heureux. Attaché à la terre de Long My depuis son enfance, ayant traversé la guerre, M. Phuc est très fier des changements survenus dans son pays natal. "Dans le passé, si vous vouliez vous rendre au chef-lieu de Long My, vous deviez prendre un canot. Si vous le ratiez, vous deviez aller à pied. Maintenant, des routes ont été construites, chaque famille possède une moto, voire une voiture. Je suis très heureux", a-t-il partagé.
Le 30 avril 1975 à 11h30, un char de l’Armée vietnamienne détruit les principales portes du Palais présidentiel, dernier bastion du régime de Saïgon, mettant ainsi un terme à une guerre de 30 ans. |
Photo : Archive/VNA/CVN |
Quarante-huit ans se sont écoulés et les soldats de l'Oncle Hô de ce jour-là ont vieillis. Bien qu'ils ne fassent plus face à la pluie de bombes et de balles, au fond d'eux, la douleur de la guerre est toujours présente. "Au cours des 48 dernières années, lors des jours historiques d'avril, nous sommes heureux que notre pays ait été libéré et se soit développé selon les instructions de l'Oncle Hô. Il y a encore des camarades vivants. Nous pensons toujours à nos camarades qui se sont sacrifiés et qui n'ont pas encore trouvé leur tombe...", a dit Phan Thanh My.
Il a eu plus de chance que ses camarades qui sont tombés sur le champ de bataille, mais ces anciens combattants ont tous subi les mêmes conséquences de la guerre, à savoir l'agent orange/dioxine. M. My et M. Phuc sont tous deux des militants infectés par l'agent orange/dioxine, et M. Thi a deux enfants touchés par ce produit chimique.
Ces dernières années, le Parti et l'État ont toujours pris soin et mis en œuvre des politiques en faveur des victimes de l'agent orange/dioxine, contribuant ainsi à soulager leur douleur.
Hoàng Phuong - Dang Thuc/CVN