>>Divergences sur la dette grecque au sein des États membres du FMI
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Athènes a décidé de prendre des mesures qui devraient permettre de remplir les objectifs budgétaires fixés par ses créanciers européens afin d'avancer les négociations sur son plan de sauvetage.
Les chefs de mission (représentant les créanciers de la Grèce) vont ainsi pouvoir retourner à Athènes pour finaliser les détails d'un accord. Mais la date de leur retour n'a pas encore été divulguée.
Ils "vont travailler avec les autorités grecques sur un paquet supplémentaire de réformes structurelles du système fiscal, du système des retraites et de la régulation du marché du travail", a expliqué le président de l'eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem après une réunion des ministres des Finances de la zone euro à Bruxelles.
Selon une source gouvernementale grecque, les nouvelles mesures seront votées "d'ici la mi-mars".
"Il est probable qu'il s'agira d'une baisse du seuil d'exonération fiscale et de mesures sur les retraites (...), les deux points sur lesquels le FMI insiste", a précisé cette source.
Le commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici, a estimé qu'"un pas important avait été franchi vers une conclusion de la 'seconde revue'", sorte de point d'étape du plan d'aide à la Grèce, qui doit déboucher sur un accord définitif permettant le déboursement d'une nouvelle tranche du prêt de 86 milliards d'euros, consenti à l'été 2015, dans le cadre du troisième plan d'aide.
Tout en saluant les concessions faites par la Grèce, le Fonds monétaire international (FMI) a quelque peu tempéré l'enthousiasme général, en prévenant que "davantage de progrès" restait nécessaire. Il est encore "trop tôt pour spéculer" sur un accord durant cette mission, a averti le FMI.
AFP/VNA/CVN