La ministre française du Commerce extérieur Nicole Bricq a déclaré le 25 septembre à Alger que son pays perdait des marchés en Algérie, soulignant que les investissements étaient prioritaires pour la France. "Nous sommes encore excédentaires avec l'Algérie mais nous perdons des marchés. Il faut que l'on redresse la barre", a déclaré Mme Bricq lors d'une conférence de presse. La France est le premier investisseur étranger en Algérie et son quatrième client, "mais nous pouvons et nous devons faire mieux", a souligné la ministre. "L'Algérie est une puissance émergente intermédiaire. Pour nous, ces investissements comme ces accompagnements d'entreprises sont prioritaires", a précisé Mme Bricq arrivée le 24 septembre à Alger afin de préparer le volet économique de la visite d'État du président François Hollande, prévue début décembre. "Le président souhaite rétablir une relation politique de confiance à la hauteur des ambitions de nos deux peuples et tournée vers l'avenir", peut-on lire dans une déclaration écrite de Mme Bricq distribuée à la presse. L'Algérie a la particularité d'être à la fois un marché et en même temps un lieu essentiel d'investissements, a indiqué aux journalistes la ministre qui reconnaît que "rien n'est facile".
AFP/VNA/CVN