>>Tu Nhi Khanh, la femme d’un joueur
>>Une histoire d'or et d'amitié
Frères qui font partie du même corps, nous sommes toujours côte à côte. |
Photo : Truong Trân/CVN |
Il était une fois, un homme était mort sans avoir fait de testament. Hai, son fils aîné, s’empara de tous les biens de la famille, ne laissant à son frère cadet, Ba, qu’une misérable chaumière et une petite parcelle de terrain aride, incultivable. Ba passait presque tout son temps à labourer et travailler dur pour son frère aîné et, en retour, celui-ci lui prêtait de temps en temps sa charrue et ses buffles pour labourer son petit morceau de terrain aride.
Triste drame
Ainsi, les champs du frère aîné étaient de plus en plus verdoyants, tandis que le jeune frère vivait dans la misère et mourait presque de faim, car son sol ne produisait presque rien. Si le grand frère était injuste envers lui, le jeune frère était, au contraire, très généreux envers ses propres amis. Il allait jusqu’à se démener pour aller au devant de leurs désirs, au risque d’y perdre son honneur.
Or, il se trouvait que Hai avait une femme qui avait un bon cœur et qui n’approuvait pas du tout l’attitude de son mari.
"Mon cher mari, lui dit-elle, pourquoi êtes-vous plus gentil avec vos amis qu’avec votre propre frère ? Ne trouvez-vous pas que votre jeune frère mérite plus d’aide et de soutien ?". "Il est assez grand pour s’occuper de lui-même, répondit son mari. Et puis, si on l’aide, il ne pourra jamais être autonome, il va vivre aux dépens de nous, et ne saura jamais se débrouiller tout seul. Et en plus, mes amis sont des gens excellents qui me sont entièrement dévoués, et j’aime leur rendre la civilité et la générosité qu’ils ont témoignées à mon égard".
"Cependant, les frères sont du même sang", lui répondit sa femme doucement, et le sang est toujours plus épais que l’eau, comme dit un proverbe. Je suis tout à fait convaincue qu’en cas d’urgence, vous trouverez chez votre propre frère dévotion, amour et aide, alors que vos amis vous fuiront, ou même vous trahiront". Mais Hai ne prêta pas d’importance aux arguments de sa femme, qu’il trouva complètement erronés. Un jour, Hai arriva à la maison et trouva sa femme en pleurs.
Ensemble, l'union fait la force. |
Photo : Truong Trân/CVN |
"Que s’est-il passé ?", demanda-t-il, affolé. "Hélas ! Un grand malheur nous est tombé sur nous, lui répondit sa femme dans un sanglot. Pendant que vous étiez absent, un mendiant était venu voler les quelques vêtements que je faisais sécher sur la haie. J’ai couru après lui avec un bâton en bambou, et je l’ai frappé. Il est tombé et sa tête a cogné sur un dur rocher, il est mort sur le coup. Je l’ai enroulé dans une natte, là-bas. Et maintenant je ne sais plus quoi faire".
Amère déception
Hai pâlit subitement et éprouva une grande angoisse. Sa femme ajouta : "Est-ce vrai que le magistrat est un de vos amis intimes ? Est-ce qu’il va croire que ce n’était qu’un simple accident ? Et c’était bien un accident. S’il ne nous croit pas, nous serons jetés en prison, et complètement ruinés. Comme personne ne sais rien encore de cet accident, pourriez vous demander à un de vos amis de nous aider à l’enterrer dans le plus grand secret ? Vous avez été très généreux avec vos amis, sûrement ils ne vous trahiront pas".
Rassuré, Hai sortit rapidement de chez lui pour aller chercher de l’aide. Il alla chez un des ses plus chers amis, frappa à la porte et fut reçu chaleureusement. Mais quand il eut raconté l’accident et le pria de l’aider, l’ami dit à Hai de demander à un autre ami, expliquant que sa femme était absente, et qu’il devait rester à la maison pour veiller sur ses enfants. Hai alla chez un autre ami à lui. L’ami le reçut cordialement, couvrit la table avec une nappe, et lui offrit une tasse de thé chaud, montrant de toute évidence que Hai était un invité bien apprécié.
(À suivre)
Ông Ngoai/CVN