>>Après la faim, l'OMS et la FAO en guerre contre l'obésité
>>La communauté internationale en lutte contre la faim et la malnutrition
Si les pays du bassin méditerranéen veulent endiguer les flux migratoires causés par la souffrance humaine, ils doivent placer le développement agricole et rural au cœur de la coopération régionale, a déclaré vendredi 28 novembre le directeur général de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), José Graziano da Silva. Lors de la conférence euro-méditerranéenne sur l'agriculture à Palerme, en Italie, Graziano da Silva a souligné le lien entre agriculture et flux migratoires, tout en rappelant à quel point il était important d'investir pour renforcer les moyens d'existence ruraux, particulièrement en faveur des jeunes. "Nous devons trouver des alternatives pour inciter les jeunes à exercer des activités rurales, notamment l'agriculture, l'élevage, la pêche et l'aquaculture, dans leurs propres communautés et pays", a affirmé Graziano da Silva. Des opportunités accrues d'emplois et des encouragements à l'agro-entrepreneuriat des jeunes ruraux doivent figurer au centre des stratégies de développement et de lutte contre la pauvreté, a fait valoir Graziano da Silva, ajoutant que la jeunesse rurale représentait l'avenir du secteur agricole, en particulier dans les pays des rives sud et orientale de la Méditerranée.
Xinhua/VNA/CVN