>>Cham H’roi, des offrandes pour la pluie
>>Câu Mua, la danse de la pluie des Êdê
Traditionnellement, elle est organisée du 1er au 5e jour du 1er mois lunaire, avec le souhait d’apporter de la chaleur, de bonnes récoltes vivrières, de prier pour la paix, la bonne santé et la prospérité, d’exorciser les esprits malfaisants et les maladies. Les offrandes comprennent riz, alcool, poulet bouilli, eau de ruisseau, tissu blanc, bâtonnets encens, colliers d’argent, argent votif, lampes ou bougies. Les familles réunissent leurs descendants et invitent leurs amis et des dignitaires locaux à participer au rituel.
La cérémonie a lieu dans une grande cour. La danse rituelle consiste à marcher pieds nus sur des charbons ardents, afin de montrer la supériorité de l’esprit sur le corps ainsi que la force qui peut jaillir d’une énergie collective. Un tas de bois est préparé. Quand il commence à s’embraser, le chaman demande aux génies et ancêtres la permission aux jeunes hommes de marcher sur les braises.
Au rythme des prières, les jeunes hommes se laissent ainsi entraîner dans la danse. Les yeux brillants, comme en transe, ils agitent frénétiquement la tête et le corps et frappent énergétiquement des pieds. Chaque personne danse de trois à quatre minutes. Cette cérémonie n’est pas seulement un témoignage de la force et du courage des hommes Dao rouges, mais représente aussi un rituel mystérieux qui nécessite d’être préservé.
Le tambour en peau de saro (caprin sauvage) est uniquement utilisé à l’occasion de la fête de la danse du feu. |
Danse rituelle qui se pratique sur des charbons ardents. |
Préparation de l’autel à l’occasion du rituel de la danse du feu. |
Un homme dansant sur les braises. |