L'inauguration de nombre d'hôtels et restaurants ces derniers temps a fait se multiplier les annonces de recrutement pour les cuisiniers. Dans cette conjoncture, les écoles professionnelles ont vite augmenté les classes de cuisine pour accueillir de plus grands effectifs. "Ce métier est stable et durable. Par rapport à d'autres métiers, les cuisiniers ont un salaire considérable", souligne Trinh Cao Khai, chef du Département de la cuisine de l'École de tourisme de Hanoi. Xuân Thanh, cuisinier dans un restaurant renommé de Hanoi, ne cache pas sa joie : "Dès la fin de mes études, j'ai été embauché immédiatement par ce restaurant. Avec un salaire mensuel de 4 millions de dôngs, c'est un métier idéal".
Avec un tel salaire, le cuisinier reste un métier exigeant. Outre les connaissances apportées par les enseignants, les cuisiniers doivent s'entraîner pour accumuler peu à peu de l'expérience professionnelle. Pour ceux qui veulent travailler dans de grands hôtes, une bonne maîtrise d'une langue étrangère est une condition sine qua non. Ils perdront quelques années en tant qu'aide-cuisinier avec des formations complémentaires approfondies organisées par l'hôtel avant de devenir officiellement cuisinier en titre.
Actuellement, les restaurants des pays du Moyen-Orient ont tendance à recruter des cuisiniers vietnamiens. D'autre part, plusieurs Viêt kiêu souhaitent également embaucher des compatriotes pour leurs restaurants et hôtels à l'étranger. Ainsi, les cuisiniers ont l'occasion de voyager à l'étranger tout en augmentant leurs revenus.
Vân Anh/CVN