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L'attaquant croate Mario Mandzukic (gauche) serre la main du photographe de l'AFP Yuri Cortez (centre), le 11 juillet 2018 à Moscou. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
"Assurez-vous juste d'amener votre bonne humeur et votre appareil photo et précisez-nous les conditions dans lesquelles vous souhaiteriez visiter la Croatie", a écrit l'office du tourisme de la Croatie à Yuri Cortez, en poste au bureau de l'AFP à Mexico.
"Très heureux", Yuri Cortez explique avoir été contacté par son directeur, Kristjan Stanicic: "On a discuté quelques minutes. Il a dit qu'il voulait m'inviter à découvrir le pays, sa beauté, sa gastronomie" et qu'il fallait "juste leur dire où je voulais aller".
Au cours de cette visite d'une semaine, qui aura lieu fin août ou début septembre, Yuri Cortez et ses proches auront l'occasion de découvrir la capitale Zagreb mais aussi d'autres hauts lieux du tourisme qui pèse pour 20% du PIB de ce pays de quelque 4,2 millions d'habitants.
"Après Zagreb, nous allons montrer à Yuri tout ce qu'il y a de mieux en Croatie, notre côte, nos îles et la Croatie continentale", a indiqué sur le site de l'office de tourisme Kristjan Stanicic.
Pris sous la masse des joueurs croates venant de marquer le but synonyme de finale de la Coupe du monde, le photographe a continué à déclencher, saisissant au vol les visages extatiques des footballeurs.
"Tout à coup ils étaient quatre ou cinq, et moi j'étais sur mon siège, prenant des photos. Là, d'autres joueurs commencent à arriver, y compris ceux du banc, et tout à coup la pression est trop forte et je me retrouve pris dans cette avalanche avec la barrière et le siège et eux tous par-dessus", a raconté Yuri Cortez.
"J'ai commencé à appuyer sur le bouton alors que je tombais, et j'ai continué, tout en étant pris sous cette montagne de joueurs, j'avais en gros plan leurs visages, leur euphorie, leur émotion, vus d'en-dessous", a-t-il encore dit, se remémorant "un bon moment", "un grand moment".
"Tout cela a complètement changé mon quotidien", a-t-il reconnu jeudi 19 juillet. "Je crois que je vais avoir une autre occasion de voir" les joueurs, "pas amassés sur moi, mais près", a-t-il plaisanté.
Yuri Cortez, 53 ans est Salvadorien. Il a débuté dans les années 1980 en couvrant la guerre qui déchirait son pays, et continuera à couvrir des conflits, des catastrophes naturelles, des coups d'État ou des crises humanitaires.
AFP/VNA/CVN