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Une crise de l'approvisionnement en eau dans le Nord et le Nord-Est de la Syrie affecte 5 millions de personnes vulnérables, entraînant une augmentation des maladies d'origine hydrique et des défis pour les défenses contre la COVID-19, a indiqué mardi 5 octobre le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA). "Les habitants du Nord du pays n'ont pas été en mesure d'accéder de manière fiable à une eau suffisante et sûre en raison des faibles niveaux d'eau, des perturbations des systèmes d'approvisionnement en eau et de la capacité opérationnelle déjà réduite des stations d'eau", a fait remarquer l'OCHA. "L'accès à des quantités d'eau adéquates et aux services associés ne doit pas être compromis", a poursuivi l'OCHA, ajoutant qu'"il existe un droit humain à l'eau, et qu'il doit être respecté pour assurer la sécurité et le bien-être des civils en danger." La crise de l'eau a un impact sur une population vulnérabilisée par une décennie de conflit, de crise économique et de propagation continue de la COVID-19. Selon l'OCHA, le manque d'eau potable entraîne une augmentation de la prévalence des maladies d'origine hydrique. Il réduit également une première ligne de défense essentielle pour endiguer la pandémie de COVID-19.