La couche d'ozone est en bonne voie d'être restaurée dans les cinq années à venir. Par contre la couche d'ozone au-dessus de l'Antarctique devrait mettre plus de temps pour se reformer, a annoncé le 15 septembre l'Organisation météorologique mondiale (OMM). À l'occasion du 25e anniversaire de la signature du Protocole de Montréal, la porte-parole de l'OMM, Clare Nullis, a déclaré que «cet accord est le reflet d'une coopération environnementale réussie à l'échelle de la planète». Un expert de l'OMM, Geir Braathen, a déclaré que «la couche d'ozone est en bonne voie de restauration». Il a expliqué que «grâce au Protocole de Montréal de nombreuses substances nocives pour la couche d'ozone et le système climatique ne sont plus utilisés». D'après l'OMM, la concentration de gaz nocifs pour l'ozone a atteint son pic dans la stratosphère antarctique aux alentours de l'an 2000. «Actuellement, elle diminue au rythme annuel de 1%», a précisé Geir Braathen. Le scientifique a déclaré que «la couche d'ozone devrait revenir à son niveau d'avant 1980 d'ici 2050, à l'exception des régions polaires et en particulier celle de l'Antarctique où les substances chimiques ont une durée de vie plus longue dans l'atmosphère». L'OMM indique que le trou dans la couche d'ozone au-dessus de l'Antarctique a rapidement gagné de l'ampleur au cours des deux premières semaines de septembre 2012. Il est passé de moins de 10 millions de kilomètres carrés à approximativement 19 millions de kilomètres carrés. Les experts déclarent avoir observé à la mi-septembre, un trou d'ozone qui est plus petit qu'à la même période en 2011 mais plus grand qu' en 2010.