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Les délégués participant à la conférence de consultation, à Hanoï, le 15 décembre. |
Photo: TNMT/CVN |
S’exprimant lors d’une conférence de consultation organisée le 15 décembre à Hanoï, la conseillère en chef de projet de la GIZ Anja Barth, a partagé que dans la période à venir, le Vietnam devra élaborer une carte de ces zones et proposer des mécanismes de gestion et de gouvernance globaux.
Une AMCE est définie comme une zone géographiquement délimitée, autre qu’une aire protégée, qui est réglementée et gérée de façon à obtenir des résultats positifs et durables à long terme pour la conservation in situ de la diversité biologique, y compris des fonctions et services écosystémiques connexes et, le cas échéant, des valeurs culturelles, spirituelles, socioéconomiques et d’autres valeurs pertinentes localement.
La reconnaissance des AMCE offre une réelle occasion de mieux reconnaître la conservation efficace à long terme de facto qui a lieu en dehors des aires protégées actuellement désignées, dans le cadre d’un ensemble de régimes de gouvernance et de gestion, et qui est réalisée par différents types d’acteurs, y compris les populations autochtones, les communautés locales, le secteur privé et les agences gouvernementales.
En reconnaissant d’autres AMCE, le Vietnam fera des progrès significatifs vers son système de aires conservées et protégées. C’est la base pour mettre en œuvre les engagements ambitieux du Vietnam dans le cadre de la Convention sur la diversité biologique et mettre en œuvre l’objectif 30×30 au Vietnam, a-t-elle indiqué.
Lors de la 15e conférence des Parties (COP15) à la Convention sur la diversité biologique, du 7 au 19 décembre 2022 à Montréal, les 116 pays se sont mis d’accord sur "l’objectif 30x30" qui vise à protéger 30% des espaces terrestres et 30% des espaces maritimes d'ici à 2030.
VNA/CVN