La physionomie de la campagne change de jour en jour grâce à sa restructuration |
Ce recensement montre que le taux d’exploitations familiales est passé de 71,1% à 62%, et concomitamment, ceux d’entreprises industrielles et de la construction, de 10,8% à 14,73%, ainsi que de services, de 14,9% à 18,4%. La restructuration en zone rurale s’avère la plus rapide dans le delta du fleuve Rouge, suivi par le Sud-Est du pays.
Lors de ces cinq dernières années, la croissance économique du pays n’a cessé d’augmenter, permettant une amélioration générale des conditions de vie de la population et notamment des agriculteurs. Au 1er juillet 2011, les capitaux détenus en moyenne par un foyer d’agriculteur ont atteint 16,8 millions de dôngs, soit une augmentation de 2,5 fois sur juillet 2006.
Une des raisons de ce dernier phénomène : le développement de l’économie agricole. En 2010, le pays comptait 20.065 fermes dont 11.697 dans le delta du Mékong soit 57%. Le chiffre d’affaires national de la production agricole lato sensu s’est élevé à 39.000 milliards de dôngs, soit 6% de celui des zones rurales. Ces exploitations ont par ailleurs créé près de 100.000 emplois à plein temps, outre de nombreux emplois saisonniers.
«Les résultats de ce recensement général est un tableau exact de la situation réelle de l’agriculture et des zones rurales du Vietnam», a déclaré le directeur général du Département des statistiques Dô Thuc, ajoutant qu’il reste toutefois encore quelques problèmes à résoudre. Ainsi le développement de la sylviculture et de l’aquaculture n’est toujours pas à la hauteur des potentiels du pays, et de même pour les zones économiques et localités rurales, a-t-il conclu.
Duy Minh/CVN