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Des chauffeurs Lyft et Uber manifestent devant le siège d'Uber à San Francisco, en Californie. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Cette loi qui faisant des chauffeurs Uber et Lyft des salariés va aider à résoudre le problème de statut des travailleurs considérés comme des +sous-traitants+ et non comme des salariés, ce qui les empêche de bénéficier des protections sociales de base, comme le salaire minimum ou l'assurance-maladie", a déclaré Gavin Newsom, gouverneur démocrate, lors de la signature de la loi.
Cette décision va porter un coup dur aux porte-drapeaux de la "gig economy", l'économie des employés indépendants qui travaillent aujourd'hui sans protection ni garanties.
"L'étape suivante c'est de faciliter la formation de syndicats qui pourront négocier ensemble de meilleures conditions de travail (...) tout en préservant la flexibilité et l'innovation", a ajouté le gouverneur de cet État progressiste où se trouvent les sièges de nombreux géants des technologies.
"Un énorme merci à tous les travailleurs, membres de syndicats et activistes qui ont passé des heures à se mobiliser pour obtenir cette victoire historique", a tweeté une fédération californienne de syndicats.
Lorena Gonzalez, la parlementaire qui a rédigé la loi, a salué sa ratification comme une "victoire massive" pour les travailleurs.
À la Bourse new-yorkaise, l'action de Lyft chutait de 4% et celle de Uber perdait 1%. Ces deux titres ont affiché des performances médiocres depuis leur entrée en bourse au printemps, alors que les deux groupes continuent à enregistrer de lourdes pertes trimestre après trimestre.