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Des avions de la compagnie British Airways sur le tarmac de l'aéroport de Londres, le 3 mai. |
"Quelqu'un doit prendre l'initiative pour régler ce conflit et sans nouvelle de BA les pilotes ont décidé d'agir avec responsabilité", a expliqué Brian Strutton, secrétaire général de Balpa dans un communiqué.
Le syndicat estime qu'il est temps d'empêcher une aggravation de la situation avant que "les dégâts pour la marque soient irréparables", tant la réputation de la compagnie aérienne a été mise à rude épreuve avec ce mouvement social et depuis deux ans par une panne informatique et des vols de données de passagers.
"J'espère que BA et son propriétaire IAG vont faire preuve d'autant de responsabilité que les pilotes", a prévenu M. Strutton.
Balpa prévient d'ailleurs que si la compagnie refuse de nouvelles négociations, le syndicat se réserve le droit d'annoncer de nouvelles journées de grève.
Interrogée par l'AFP, British Airways n'avait pas encore réagi à l'annulation de la journée de grève du 27 septembre, soit vendredi de la semaine prochaine.
Les pilotes avaient déjà mené deux jours de grève, la première de leur histoire, les 9 et 10 septembre, qui avaient contraint la compagnie à annuler la quasi-totalité de ses vols au Royaume-Uni, soit 1.600 sur deux jours, affectant 200.000 passagers.
British Airways, qui perd 40 millions de livres pour chaque jour de débrayage de ses pilotes, avait commencé à se préparer à la troisième journée de grève du 27 septembre en annulant ses vols et en prévenant les voyageurs concernés.
Le syndicat et la compagnie sont en conflit sur les salaires, les pilotes réclamant un plus fort intéressement après des sacrifices sur leurs paies pendant les années passées quand le transporteur historique britannique connaissait des difficultés.
Les pilotes avaient récemment refusé une hausse de salaire de 11,5% sur trois ans proposée par BA, ce qui porterait la paie de certains commandants de bord à 200.000 livres par an (226.000 euros).