>> L'activité économique en zone euro freine la Bourse de Paris
>> La Bourse de Paris s'offre une respiration après une semaine dense
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| La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
| Photo: AFP/VNA/CVN |
L'indice vedette CAC 40 a gagné 1 point à 8.205,81 points, et a touché dans la matinée un nouveau plus haut en séance (8.243,33 points). Mercredi 27 mars, il avait terminé en petite hausse de 0,25%.
Ce nouveau record "est à noter parce que ça se passe la veille d'un week-end pascal", note Edouard Kerhor, expert en investissements financiers de Milleis Banque Privée, qui rappelle "qu'il est assez rare de voir des nouvelles prises de positions avant la fermeture des marchés la plus longue de l'année".
"Cela veut dire que l'élément positif des marchés est toujours la perspective de baisse des taux, c'est ce qui permet au marché d'être long et haussier", ajoute-t-il.
Sur la semaine, la cote parisienne a pris 0,66% et a bouclé son cinquième mois consécutif de hausse grâce à une hausse de 3,51% en mars.
Sur le trimestre, l'indice vedette de la Bourse de Paris a progressé de 8,78%, après avoir déjà pris 5,72% au trimestre précédent.
"On visait une hausse de 9% du CAC 40 sur l'année 2024, on les a faits en un trimestre", indique Edouard Kerhor, qui estime qu'il n'est pas impossible de voir l'indice reculer au trimestre prochain.
L'actualité de la semaine a été peu fournie et le principal événement attendu est la publication vendredi 29 mars aux États-Unis de l'indice PCE pour février. Il s'agit de l'indicateur d'inflation privilégié par la Fed.
Cependant la plupart des Bourses dans le monde seront fermées vendredi en raison du week-end prolongé de Pâques et les Bourses européennes ne rouvriront que mardi 2 avril.
En outre, le président de la Réserve fédérale (Fed) américaine Jerome Powell doit s'exprimer vendredi 29 mars.
Un gouverneur de la Fed, Christopher Waller, a estimé mercredi soir 27 mars qu'il était urgent d'attendre avant d'entamer une baisse des taux directeurs tant que les données relatives à l'inflation ne montrent pas "une trajectoire soutenue" vers l'objectif de 2%.
Casino dévisse
L'action Casino a chuté de 63,42% à 4 centimes, après être restée suspendue toute la séance la veille à la demande du groupe, au lendemain de la prise de contrôle du distributeur, dirigé pendant 20 ans par Jean-Charles Naouri, par le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky.
Depuis le début de l'année, le titre a perdu plus de 95% et sa capitalisation boursière s'élève désormais à environ 1,46 milliard d'euros.
AFP/VNA/CVN
