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La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris, à La Défense |
L'indice CAC 40 a perdu 6,34 points à 7.008,23 points, après avoir déjà lâché 0,72% la veille, suivant deux séances de forte hausse. "On a observé un regain de volatilité au cours des dernières séances, ce qui témoigne de la nervosité des investisseurs", explique Guillaume Garabedian, responsable de la gestion conseillée chez Meeschaert Gestion Privée.
Cette nervosité est notamment liée à la situation sanitaire incertaine depuis l'apparition fin novembre du nouveau variant Omicron du coronavirus. "Malgré les nouvelles rassurantes sur Omicron, il y a quand même un doute sur l'avenir de la situation sanitaire", souligne M. Garabedian, rappelant que certains pays européens ont été amenés à prendre de nouvelles restrictions.
Au Royaume-Uni, notamment, le Premier ministre Boris Johnson a annoncé mercredi soir un durcissement des restrictions afin d'enrayer la propagation du nouveau variant, dont le retour au télétravail. Les investisseurs sont également préoccupés par le niveau de l'inflation aux États-Unis, qui fait craindre un durcissement plus rapide que prévu de la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed).
"Les marchés ont récemment progressé car les investisseurs étaient convaincus que la Fed allait conserver une politique monétaire accommodante", indique M. Garabedian. Mais "si l'inflation continue à faire parler d'elle et qu'elle laisse penser aux banquiers centraux qu'elle s'installe durablement, cela impliquera un risque de durcissement de politique monétaire", ajoute-t-il.
Les investisseurs sont ainsi dans l'attente de la publication vendredi des chiffres de l'inflation aux États-Unis en novembre, pour tenter d'y déceler des indices sur l'avenir de la politique monétaire de la Fed, en attendant sa prochaine réunion, prévue les 14 et 15 décembre. Dans ce contexte, la publication jeudi des nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage aux États-Unis, tombées à leur plus bas niveau depuis septembre 1969, a été reléguée au second plan.
Vivendi lance son offre sur Lagardère avant l'heure
Le groupe Vivendi (+0,36% à 11,29 euros) va accélérer le lancement de son opération pour croquer Lagardère (+4,94% à 24,22 euros), dont il est déjà le premier actionnaire. Il va acquérir "dans les prochains jours" auprès du fonds Amber Capital les 17,5% de parts que celui-ci détient dans Lagardère et déposera "d'ici février" une OPA sur le solde des actions.
Engie change de directeur financier
Le titre du géant français de l'énergie a pris 0,24% à 13,17 euros après avoir annoncé l'arrivée en janvier à la direction financière de Pierre-François Riolacci, l'actuel directeur général Europe d'ISS, géant danois des services et du nettoyage.
AFP/VNA/CVN