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Salle de contrôle d'Euronext, l'opérateur de la Bourse de Paris, à La Défense, le 27 avril 2018. Photo: AFP/VNA/CVN |
À 09h32, l'indice CAC 40 reculait de 3,20 points à 5.506,53 points. La veille, il avait fini en forte hausse de 2,20%.
"Hier, les actions européennes ont profité d'un jeu de vases communicants. L'effondrement des taux en zone euro après le discours de Mario Draghi a incité les investisseurs à privilégier les actifs plus risqués", a commenté dans une note Tangi Le Liboux, un stratégiste du courtier Aurel BGC.
"La hausse de (mardi 18 juin) pourrait se prolonger tant les rendements obligataires sont au tapis désormais, mais elle paraît largement artificielle en Europe...Si la BCE est prête à agir, c'est parce que les perspectives sont orientées à la baisse et non pas à la hausse", a-t-il complété.
"De nouvelles réductions des taux directeurs et des mesures d'atténuation visant à en limiter les effets secondaires font toujours partie de nos outils", a indiqué mardi 18 juin le président de la BCE Mario Draghi, en ouverture du séminaire annuel de l'institution au Portugal, ce qui a eu pour effet de faire plonger les taux d'emprunt européens et accélérer les marchés actions.
"L'information selon laquelle le président Trump et le président chinois Xi vont se rencontrer lors du sommet du G20 la semaine prochaine a également contribué à donner un coup d'accélérateur" aux Bourses, a souligné dans une note Michael Hewson, un analyste de CMC Markets.
Washington et Pékin, embourbés dans une guerre commerciale à l'issue imprévisible, ont envoyé mardi 18 juin des signes de détente, annonçant la reprise du dialogue au plus haut niveau.
L'attention des investisseurs devrait se porter mercredi 19 juin sur la Réserve fédérale américaine (Fed), qui rendra sa décision de politique monétaire après la clôture des Bourses européennes.
Pressée par Donald Trump et les marchés de baisser ses taux d'intérêt, la Banque centrale américaine devrait toutefois encore résister à assouplir sa politique monétaire mais se dire prête à le faire en cas de ralentissement.
Sur le front des valeurs, Tarkett profitait (+2,04% à 21,04 euros) de l'annonce mercredi 19 juin d'un objectif d'amélioration de sa rentabilité à l'horizon 2022, quand il visera une marge d'Ébitda (excédent brut d'exploitation) ajusté supérieure à 12%. Son nouveau plan stratégique comporte en outre des économies de coûts à hauteur de 120 millions d'euros entre 2019 et 2022.
AFP/VNA/CVN