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Salle de contrôle d'Euronext, l'opérateur de la Bourse de Paris, à La Défense. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
L'indice CAC 40 a cédé 27,82 points à 5.578,05 points, dans un volume d'échanges nourri de 4,7 milliards d'euros. La veille, il avait fini en baisse de 0,22%. La cote parisienne a ouvert en hausse avant de perdre du terrain à la suite de la conférence de presse de Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne (BCE). Les annonces de la BCE étaient plutôt conformes à ce que les investisseurs attendaient, a observé Mikaël Jacoby, responsable du courtage Europe continentale de Oddo BHF Securities.
Mais le marché a commencé à baisser après la conférence de presse de son président Mario Draghi, qui a clairement adopté "un ton assez négatif sur l'évolution de la croissance européenne qui nécessite effectivement qu'on maintienne le stimulus", a-t-il poursuivi. "Aujourd'hui, avec les niveaux que l'on a atteints sur les marchés, l'incidence sur la croissance et donc sur les résultats à venir des entreprises va à un moment donné se faire ressentir", selon lui. Du côté des indicateurs, le moral des entrepreneurs allemands a atteint en juillet un nouveau plus bas depuis 2014.
Les commandes industrielles de biens durables aux États-Unis ont pour leur part vivement rebondi en juin, progressant davantage que prévu. Sur le terrain des valeurs, Atos a fini en queue de peloton du CAC 40 (-5,39% à 73,74 euros), pénalisé par un bénéfice net en baisse de 21% au premier semestre 2019. TechnipFMC s'est en revanche octroyé la première place de l'indice phare (+4,77% à 25,03 euros), porté par des commandes "record".
Schneider Electric a été porté quant à lui (+1,88% à 79,00 euros) par une révision à la hausse de ses objectifs pour 2019. Orange est monté de 1,79% à 13,39 euros, fort de ses bonnes performances en Afrique et Moyen-Orient ainsi que d'une belle progression sur le marché entreprises. LVMH a terminé en baisse de 1,09% à 376,15 euros après un premier semestre en forte croissance, à la faveur d'une demande chinoise toujours plus forte.
Eramet a plongé de 10,52% à 49,25 euros, lesté par la perte de 37 millions d'euros annoncée le groupe métallurgique et minier au premier semestre 2019. JCDecaux a pâti (-4,36% à 25,00 euros) de la prudence affichée par le groupe dans ses prévisions de croissance organique pour le 3e trimestre, malgré un bénéfice net semestriel en hausse de 86,8%. Vallourec a décollé à l'inverse de 11,36% à 3,00 euros, propulsé par des résultats supérieurs aux attentes et la confirmation de ses objectifs.
Technicolor a bondi de 13,59% à 0,79 euro, après avoir légèrement réduit ses pertes au premier semestre de l'exercice, malgré une baisse de 0,5% de ses ventes sur la période. Ipsos a grimpé de 6,70% à 24,70 euros, les investisseurs retenant davantage une bonne surprise en termes de croissance organique que le recul de sa rentabilité.
AFP/VNA/CVN