>>La Bourse de Paris recule de 0,44%, suspendue aux contaminations et à la Géorgie
>>La Bourse de Paris en hausse de 0,12%
>>La Bourse de Paris agitée mais en hausse pour sa première séance de l'année
La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice CAC 40 a lâché 44,45 points pour terminer à 5.662,43 points. L'indice parisien s'était envolé de 2,80% lors de la semaine précédente, sa meilleure semaine depuis la mi-novembre, sur fond d'optimisme au sujet d'un prochain plan de relance de l'économie américaine par le futur président Joe Biden. "On a assisté à quelques prises de bénéfices depuis ce matin", observe Valentin Bulle, gérant pour Dôm Finance, voyant également dans la journée de lundi 11 janvier "quelques raisons d'être plus conservateurs".
Le variant anglais du COVID-19, plus contagieux que la version initiale du virus, se dissémine progressivement dans le monde et inquiète quant aux conséquences possibles, comme de nouvelles restrictions de déplacement. Par ailleurs, après l'optimisme initial concernant la relance américaine, quelques craintes émergeaient sur le potentiel inflationniste d'un paquet budgétaire ambitieux à l'initiative du futur occupant de la Maison-Blanche.
Celui-ci a de fortes chances de comporter un coup de pouce supplémentaire aux Américains par l'intermédiaire d'un chèque de plusieurs centaines de dollars sur leur compte en banque, outre des aides aux entreprises. Les craintes inflationnistes ont déjà été observées à travers la hausse des taux d'intérêt sur le marché obligataire américain. Après avoir fortement progressé en début de séance, Airbus a reculé de 0,36% à 89,78 euros à la clôture.
Le groupe a annoncé la livraison de 566 avions commerciaux en 2020, soit un tiers (34%) de moins que l'année précédente, mais a affiché un "optimisme prudent" pour l'avenir. Le titre Peugeot a perdu 1,59% à 21,73 euros et l'action Renault 2,69% à 35,66 euros, dans le sillage de la chute en 2020 du marché automobile allemand à son plus bas niveau depuis la réunification. JCDecaux a chuté de 7,98% à 16,27 euros, sanctionné par une baisse de recommandation de "neutre" à "sous-performer" par Exane BNP Paribas.
AFP/VNA/CVN