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L'indice vedette de la place boursière française, le CAC 40, s'est octroyé 29,32 points, lui permettant de dépasser à nouveau le cap symbolique des 7.600 points, à 7.613,05 points.
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| La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
| Photo : VNA/CVN |
Jeudi 17 octobre, il avait terminé en franche hausse de 1,22%, grâce à la troisième baisse de taux de l'année annoncée par la Banque centrale européenne.
Sur l'ensemble de la semaine, le CAC 40 a grappillé 0,46%.
L'indice a été emmené par les valeurs du luxe après des nouvelles en demi teinte en provenance de Chine, où ils réalisent une grande partie de leur chiffre d'affaires.
Kering a gagné 3,50% à 238,05 euros, LVMH 2,26% à 623,20 euros et Hermès 1,06% à 2.089,00 euros.
Le Bureau national des statistiques chinois a annoncé que le produit intérieur brut (PIB) avait progressé de 4,6% au troisième trimestre sur un an, en deçà des 4,7% de la période avril-juin. C'est aussi la croissance la plus faible depuis début 2023.
Toutefois, cette faiblesse renforçait les arguments en faveur d'un coup de pouce plus significatif du gouvernement chinois, qui a déjà annoncé des salves de mesures pour stimuler l'activité, avec pour but notamment d'atteindre l'objectif officiel "d'environ 5%" de croissance pour 2024.
Par ailleurs, les ventes aux détails (un indicateur de consommation) au sein de la deuxième puissance économique de la planète, a nettement rebondi en septembre, (+3,2%), après +2,1% seulement en août, ce qui a alimenté l'optimisme.
"Il faut faire attention, dans la mesure où les marchés ont eu tendance à beaucoup changer d'avis sur la question de la Chine. Il reste de l'incertitude", nuance toutefois Grégoire Kounowski, conseiller en investissement chez Norman K.
La Française des jeux optimiste
La Française des jeux (+1,27% à 36,82 euros) a publié jeudi 17 octobre un chiffre d'affaires en hausse au troisième trimestre, porté par les acquisitions et toutes les gammes de jeux, ce qui lui a permis de relever ses objectifs de croissance pour 2024.
Virbac dans le rouge
L'entreprise française de santé animale Virbac affiche la plus forte baisse du SBF 120 après avoir "fait état d'une hausse de 7,7% de son chiffre d'affaires au troisième trimestre", mais qui reste en dessous des attentes, explique Franklin Pichard, analyste de Kiplink.
Le laboratoire vétérinaire a perdu 12,64% à 345,50 euros.
AFP/VNA/CVN
