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La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice vedette CAC 40 a perdu 9,34 points pour finir à 6.257,94 points. Sur la semaine, il s'est replié de 0,46%, plombé par la séance de mardi 20 avril durant laquelle il a lâché 2,09%. Depuis le début de l'année, la cote parisienne reste en progression de 12,73%.
Selon le New York Times et l'agence Bloomberg, l'administration Biden envisagerait de doubler la taxe américaine sur les gains issus des transactions boursières, actuellement fixée à 20%, pour les personnes fortunées ayant un revenu annuel supérieur à un million d'USD.
Sur le plan macroéconomique, les indicateurs du jour ont démontré que l'activité économique faisait preuve de résilience en Europe.
"Globalement, les dernières données économiques conjoncturelles dont nous disposons reflètent le rattrapage économique à l'œuvre en zone euro et l'accélération des campagnes européennes de vaccination", constate Louis Boisset, économiste zone euro à BNP Paribas, même si "une dose de prudence demeure".
L'activité du secteur privé dans la zone euro a connu en avril sa plus forte croissance depuis juillet, tandis qu'en France, l'activité du secteur privé a augmenté, une première depuis août 2020.
La France soumettra par ailleurs mercredi 28 avril son plan national de relance à Bruxelles, une étape décisive pour percevoir près de 40 milliards d'euros d'aides européennes.
Côté valeurs, le groupe français de petit électroménager Seb a bondi de 4,64% à 151,10 euros après avoir affiché une forte progression de ses ventes au premier trimestre.
Vivendi, qui a bénéficié au premier trimestre des bonnes ventes de musique et de livres d'Universal Music Group (UMG) et d'Editis, a grimpé de 2,76% à 29,42 euros.
Boiron a chuté de 5,80% à 38,95 alors que le spécialiste de l'homéopathie anticipe une baisse "significative" de ses ventes en 2021, après un fort repli au premier trimestre, dans un contexte de déremboursement de l'homéopathie.